Concernant la fameuse notion de...

DISCIPLINE !



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Mai 2017
Notes prises par Charles-Olivier Bolduc au cours de la lecture des livres L'Autorité, un jeu d'enfants et L'Autorité au quotidien de Brigitte Racine

Toujours souligner et valoriser le positif.

Lorsqu'on fait une demande, bien préciser ses attentes.

Préparer l'enfant d'avance à toute transition.

Lorsqu'il y a une crise ou un problème, on peut d'abord commencer par recourir à la diversion.

Lorsque l'on fait une demande à un moins de 5 ans, et qu'il n'obtempère pas, simplement le faire à sa place.

Complètement arrêter le jeu dès qu'il y a violence.

Se retirer aussitôt que l'on soi-même en colère.

Si l'enfant est en train de causer du tort et refuse d'arrêter, et surtout si l'on est soi-même sur le point d'exploser, recourir à la méthode 1,2,3 : annoncer à l'enfant qu'il sera mis en temps mort (ou que sera appliquée une autre conséquence) après que l'on aura fini de compter à 3.

Plutôt que le temps mort ("time out"), offrir à l'enfant d'aller dans un coin calme.

Viser le comportement plutôt que personne.

Toujours préserver la dignité.

Simplement dire : "Je n'aime pas cela", et enchaîner avec la description de ses propres émotions et besoins.

Rappeler qu'il y a des conséquences, car cela fait partie du code de vie familial.

Reconnaître les émotions, le besoin et la demande de l'enfant.

Favoriser la réflexion chez l'enfant : procéder par questions (plutôt que par sermons)

Aider le jeune à trouver une stratégie, ou plus précisément un comportement de rechange, en lui demandant : "

Quel est ton besoin ?

Cette action est-elle acceptable ? Interroger l'enfant sur les conséquences de ses actes.

Quelle pourrait être une meilleure façon d'arriver à tes fins ?

Offrir des choix.

Réparation : encore là, demander à l'enfant de déterminer lui-même comment il pourrait réparer le tort qu'il a commis.

Si cela ne fonctionne pas, imposer une conséquence logique (plutôt qu'une punition arbitraire).

Exemple notable : si les jouets ne sont pas rangés, ils seront retirés pour une période donnée.

Recourir aux contes et allégories.



Jeudi, 18 mai 2017

Notes prises au cours de la lecture par Charles-Olivier Bolduc du livre « J'ai tout essayé ! », d'Isabelle Filliozat (les numéros sont ceux des pages où peuvent être retrouvées les informations ou citations en question)

Lorsqu'il y a crise, l'enfant montre surtout qu'il est submergé, et a donc besoin d'être calmé. 40

Dans un environnement hyperstimulant comme l'épicerie, si l'on ne veut pas être pris pour tout acheter, occuper son attention avec autre chose : lui donner une tâche, et/ou commenter l'action. 42

Le but d'un enfant de 3 ans : éprouver ses capacités... C'est donc d'abord cela qui explique qu'il ait le goût d'aller chercher le bonbon sur la tablette... 48

Si l'enfant est sur le point de causer un problème (ex. briser une plante), le mieux est encore d'intervenir physiquement : l'attraper et le rediriger (plutôt que de commander). 56

Comment éviter de donner des ordres : (78)

Offrir de l'empathie plutôt que du réconfort, ou du moins commencer par l'empathie. 82

Lorsqu'il y a crise ou problème, commencer par décrire ce qu'on voit ou qu'on a vu. 86

Dans un nouvel environnement ou une situation trop complexe pour son petit cerveau, attirer attention sur quelque chose susceptible de l'intéresser. 103

Reconnaître son envie ainsi que son droit à désirer. 118

Refuser tout en accueillant son émotion. 151

Donner un consigne/règle plutôt qu'une interdiction. 152

Mettre l'accent sur le danger, risque ou dommage possible plutôt que sur l'interdiction, que l'on devrait plutôt chercher à ne même pas avoir à formuler en tant que telle. 156

Énoncer la règle, puis un seul mot pour la rappeler. 156

Afin de prévenir un problème que l'on anticipe ou qui est en train de se produire, poser des questions et donner de l'information (ex. Tes amis arrivent dans 10 minutes). 158

Décrire plutôt que juger. 159

Le stress et la honte empêchent la réflexion. 166

Plutôt que le temps mort : cesser de jouer, ce qui a le mérite d'être une conséquence naturelle. 173

Quand il ne semble pas y avoir de conséquence naturelle, imposer une conséquence logique. 182

Lorsqu'il y a un problème, et notamment une dispute, décrire la situation, et demander à l'enfant de trouver une solution ; s'il n'en semble pas capable, lui proposer un choix. 185

Plutôt que de dire : "Ce n'est pas à toi" : "Oui, tu as un camion dans ta main"... 191

En profiter pour enseigner ou rappeler les notions de propriété et de droit : "Tu as le droit de garder : c'est à toi". 191

Pour inculquer la notion de "Chacun son tour", trop complexe ou difficile à saisir pour eux : "Tu as vraiment envie de jouer comme Jules, n'est-ce pas ?", puis démarrer le minuteur à oeufs.

En attendant, on peut lui dire :

Pour aider à prévenir les conflits de territoire, veiller justement à bien délimiter les territoires, au départ. 191

Lorqu'il y a une crise ou un problème (ex. l'enfant ne veut pas jouer avec l'ami(e) qu'il a invité(e)) : décrire les faits, puis inviter à l'empathie : "comment te sentirais-tu, à sa place ?" 198

Ranger : y aller par étapes, notamment selon l'âge : montrer comment faire, offrir choix ("Tu veux commencer par ceci ou cela ?"), proposer son aide, ne donner qu'une consigne à la fois. 205

Si je l'ai frustré, je lui enseigne les mots pour le dire...

Tenter de retrouver le déclencheur ; si ce n'est pas évident, se mettre à son écoute. 213




Mercredi, 17 février 2016
Notes prises au cours de la lecture par Charles-Olivier Bolduc du livre « Au coeur des émotions de l'enfant », d'Isabelle Filliozat

Le petit enfant est prisonnier de l'immédiateté de sa réponse émotionnelle, sans médiation de la pensée pour relativiser les choses, ou hiérarchiser les enjeux. 35

Toujours le laisser exprimer son émotion, accompagner la décharge de pleurs, de cris, de tremblements, sans tenter de le calmer. Pleurer, crier, trembler, sont ses façons de dire sa souffrance, de libérer ses tensions, de se récupérer. 38

Ne lui demandez pas pourquoi il a peur. Il chercherait à vous fournir une explication rationnelle, parfois éloignée de sa difficulté. Accompagnez-le plutôt dans son ressenti en lui demandant : « Qu'est-ce qui se passe ? » ou « Qu'est-ce qui te rend triste ? », voire « De quoi as-tu peur ? » 39

Se demander : « Quel est son vécu ? » 40

Derrière ce que les parents nomment « caprice », derrière un comportement bizarre, excessif ou simplement non ordinaire, cherchons l'émotion, cherchons le besoin. L'enfant dit quelque chose. 41

L'enfant n'a pas les mots pour dire les choses. Son premier langage est le cri. Plus tard, il va apprendre à parler, mais ce qu'il ne saura pas dire par des mots, il continuerai à le dire par des cris, de la rage, des pleurs, et par toutes sortes de « comportements criants », et autres refus de coopérer. Il n'est pas si simple de formuler ce qui se passe en soi. L'enfant ne comprend pas nécessairement ce qui lui arrive. 42

Les parents nomment facilement « caprices » ou « comédies » ces cris qu'ils ne savent pas interpréter. 43

Les caprices sont des inventions des parents. Ils surgissent lorsque les parents se prennent les pieds dans les jeux de pouvoir. 53

Se demander : « Pourquoi je dis cela ? »...

Honnêtement, ne serions-nous pas un peu mal-à-l'aise devant eux s'ils se comportaient tout le temps comme des adultes en miniature, bien rangés, bien policés ?

Mais il faut le dire clairement, les besoins des enfants et des adultes sont clairement opposés.

Reconnaissons-le, la situation est forcément conflictuelle et complique la relation. 57

Ils ne veulent pas se coucher ? Signifiez-leur que de toute façon c'est maintenant l'heure des parents et que vous ne vous occupez plus d'eux. Inutile de menacer, gronder ou punir, protégez simplement vos besoins. 59

Se demander : « Qu'est-ce qui est le plus précieux pour moi ? »

À travers ses choix, il se cherche. Il a des préférences et les exprime. Il prend conscience de ce qui le différencie d'autrui. Il construit son sentiment d'identité. 82

Non, l'écoute respectueuse des besoins de l'enfant n'implique pas systématiquement la satisfaction des demandes. 83

Les enfants n'ont pas besoin de la voiture rouge ou de la poupée blonde, ils en ont envie. En revanche, ils ont absolument besoin que leur colère, expression de leur frustration, soit respectée et entendue.

Il se roule par terre de fureur ? Il n'a pas vraiment besoin du bonbon, même s'il en a très envie. Il a besoin d'exprimer sa frustration. Il cherche à ce que sa fureur soit entendue. 87

Ne le privez donc pas du contact au moment où il en a le plus besoin.

Nous avons passé un bon moment à parler ensemble, à rêver... plus besoin d'acheter le ballon. Le désir exprimé, avoir un ballon, a disparu devant le besoin satisfait , celui de se sentir relié, de partager quelque chose. 88
Refuser tout achat sous prétexte qu'ils n'en ont pas besoin serait injustice. Les enfants risqueraient d'en déduire que leur plaisir leur est interdit, avec toutes les conséquences que cela pourrait avoir pour leur futur.

La frustration est inévitable dans la vie, il est inutile d'en rajouter inutilement. 89

Attention, n'interprétez pas son dessin. Ne tentez pas de le « psychologiser », c'est une histoire entre lui et lui. 97

L'émotion est saine. Sa répression est dangereuse pour la personne. 107

Il boude ? Vous pouvez...

Tenter de découvrir l'émotion qu'il dissimule derrière sa bouderie. Formulez la : « Je vois que tu t'es senti blessé quand j'ai dit à Julie que... »

Aidez-le à s'exprimer : « Tu as le droit de dire que tu n'es pas content, tu sais ! »

Montrer une certaine indifférence, non pas bien sûr à l'enfant, mais à son comportement de fermeture : vous continuez comme si de rien n'était. 109

Un enfant est un enfant, il ne sait pas encore bien dire les choses. Le rôle du parent est justement de l'aider à mettre les mots adéquats et non d'entrer dans une compétition émotionnelle. 113

Laissez-lui de l'espace pour s'exprimer. Nous avons tendance à « consoler », moi la première. Je me retiens. Quand un de mes enfants pleure, je tente de l'écouter avant de consoler : « Je vois que tu as mal ! » S'il s'est fait très mal, je vais même l'encourager à pleurer : « Pleure, mon amour, pleure fort, serre-moi et pleure, tu as mal ! » 116

La question « Pourquoi » est à éviter absolument. « Pourquoi tu pleures ? » peut-être vécu comme culpabilisant ou dévalorisant, cela peut sous-entendre qu'il n'y a pas de raison. Et puis, la question invite à réfléchir. Or, l'enfant n'en est pas là. Il a besoin de pouvoir exprimer son émotion avant de pouvoir en parler. De plus, sachant pourquoi il pleure nous serions tentés de résoudre son problème, de lui proposer des solutions ! Il n'a pas besoin de cela. Il est probablement capable de faire face seul à son problème, il a juste besoin que son émotion soit entendue.

Centrez-vous sur le mouvement intérieur de l'enfant plutôt que sur les faits. Accompagnez votre enfant et non les événements extérieurs. 117

« Tu as le droit de ne pas avoir envie, c'est vrai, tu préfèrerais continuer à jouer, je peux comprendre ça ». (Tout en continuant de le coucher...) 118

En reformulant, vous ne jugez pas, vous ne commentez pas, vous n'intervenez pas, vous accueillez simplement le sentiment de l'enfant. Il se sent alors reconnu, validé. Il acquiert le sentiment qu'il a le droit de sentir par lui-même, d'exprimer, et qu'il peut faire confiance à son ressenti.

Vous ne pouvez imaginer le bien que cette attitude apportera à vous, à lui, à votre relation. 119

Les étapes de l'accompagnement émotionnel
  1.  Accueillir non-verbalement par le regard. Être présent dans votre respiration, dans votre attitude intérieure. Éventuellement, selon l'âge de l'enfant, le prendre dans les bras.
  2. Mettre des mots sur le ressenti : « Je vois que tu es en colère ! Oh, tu es triste ! Tu as peur ! »
  1. Permettre à l'émotion d'aller jusqu'à sa résolution.
  2. Quand la respiration de l'enfant est redevenue calme, place à la parole. 120
Ils ne sont pas insupportables, mais vos limites sont atteintes. 123

Forcer à affronter est inutile, et renforce en général la peur. 131

Les enfants dont on méprise systématiquement la peur ne deviennent pas des adultes ouverts et courageux. 135

Une peur a une raison d'être, même si cette raison est obscure pour l'adulte.

Il y a des peurs saines, il y a des peurs démesurées, déplacées. Il y a des peurs à traverser, d'autres à dépasser, toutes sont à respecter, à accompagner. 136

« Tu as peur du bruit. » Évoquer le souvenir du bruit et de la peur, en reparler autant que de besoin, permet de se reconstruire, de se rassurer. 139

Devant l'impossibilité de lui faire admettre que les dragons, c'est pour de faux, j'essayai une autre option, l'exploration de sa force :
- « Qu'est-ce que tu ferais, si tu voyais un dragon ? »

- Je le tuerais, je lui couperais le ventre, je lui donnerais un cadeau, je vais l'apprivoiser. 12
Les enfants n'ont pas naturellement peur des insectes. Ils peuvent les prendre dans la main, observer que cela chatouille. Tout dépend de l'attitude de l'entourage envers ces mêmes insectes, car la peur est extrêmement contagieuse. Si l'autre a peur, c'est que ça doit être dangereux, il vaut mieux que j'aie peur. 148

La meilleure façon d'éviter les peurs est d'y aller volontiers soi-même. 149

Dans le mental, dans le fantasme, on peut découper l'autre en morceaux, lui jeter un seau d'eau sur la tête, peindre son nez en rouge et ses cheveux en bleu, le voir tout nu ou habillé d'un costume vert à pois roses... tout est permis, et tellement libérateur. 154

Astuces pour aider l'enfant à traverser la peur

D'abord, tout accueillir.

Lui rappeler ses succès précédents, à condition que ce soit sur un ton d'admiration, et non de culpabilisation.

Parler de ses propres peurs.

Encourager, motiver à dépasser : « Quelquefois on a peur, mais on y va quand même. On peut y aller avec la peur, la dépasser ».

Ne jamais insister !

La fierté enracine le succès et la confiance en soi. 155

Les peurs utiles sont à respecter et à écouter, inutile de prendre des risques. Les autres, on peut les dépasser... quand on l'a décidé soi-même, et être très fier de soi après. 165

Les bleus de l'âme peuvent être plus graves que les bobos du corps. 167

La surprotection parentale mène à l'inhibition... ou au risque. Trop d'interdits peuvent mener paradoxalement l'enfant à avoir besoin d'explorer ses limites. 168

Comment aider un enfant peureux ?

Proposer des activités à la mesure de ses possibilités.

Autoriser des voies d'expression de la colère. 170

N'obligez pas l'enfant à faire face à ses peurs trop directement. Donnez-lui les moyens de les affronter à son rythme et de ne les dépasser que si c'est son propre choix. 171

Trop souvent la colère est interprétée comme une mise à distance de l'autre. C'est le cas de la violence, mais la colère, c'est tout le contraire. C'est l'expression d'un besoin, une demande à l'autre en vue de rétablir un équilibre. 177

Une certaine dose de frustration est donc inévitable, elle est aussi utile à condition que les émotions et notamment la colère de l'enfant soient entendues.

Une frustration injuste, arbitraire ou trop importante peut se montrer destructrice. 178

Laisser pleurer seul un petit enfant, c'est le plonger dans des émotions terrifiantes.

Il arrive que des demandes ne puissent être satisfaites, il est fondamental que sa colère soit toujours entendue. 179

La colère, outil de la gestion de la frustration, est non pas à gommer, mais à vivre, à sentir en soi, à traverser.

Il y a donc les colères saines, non-violentes, structurantes, et les colères déplacées, excessives, violentes, destructrices. Les premières sont à écouter, les secondes sont à décoder. Toutes sont à respecter, car toutes signalent un besoin. 182

Lorsque la fureur l'envahit et le dépasse, invitez-le à aller dans une autre pièce pour la crier, la vivre, ou simplement pour se calmer, ce qui n'a rien à voir avec le « va te calmer dans ta chambre », dit sur un ton autoritaire ou exacerbé. 190

« Je n'ai pas le droit de te dire des mots-cailloux »... L'expression est de Catherine Dolto-Tollich : les mots doux sont doux et câlins, les mots cailloux sont durs et font mal. 192

Il est très agréable et surtout libérateur de crier, de s'exprimer à pleine voix, à condition de le faire consciemment, et non d'être dépassé par le surgissement incontrôlé d'une impulsion. 195

Formulation de la CNV + de façon à ce que (motivation pour l'autre). 196

Trucs pour éviter la violence

Respirer profondément pour revenir à vous-mêmes et ne pas être « hors de vous ».

Visualiser : vous savez que vous avez le droit d'avoir envie de frapper mais pas de passer à l'acte.

Écouter votre besoin. Donnez-vous les moyens de le satisfaire, ou projetez cette satisfaction dans le futur.

Centrez-vous sur l'enfant, et prenez conscience de ce qui se passe en lui, de ses besoins, éventuellement de ce qui a causé son comportement.

Rappelez-vous l'amour que vous lui portez en évoquant des images de bonheur avec lui.

Passez le relais à votre conjoint ! 200

Pourquoi devrait-il accepter sans regimber de rester assis pendant des heures à écouter des cours qui ne sont pas de son niveau ? 202

Tous les affects refoulés, les noeuds émotionnels et les blessures non guéries empêchent l'accès à la joie. Libérez les émotions, laissez parler les détresses, pleurez les larmes, criez les colères... et la joie renaîtra, tant elle est la nature profonde de l'humain. Il y a de la joie à simplement se sentir vivre.

La vie n'est pas un long fleuve tranquille, mais la joie ne surgit pas non plus de la tranquillité. S'il est vrai qu'elle nous pénètre volontiers alors que nous contemplons calmement un coucher de soleil, elle naît aussi de l'effort couronné du succès, de la rencontre après la séparation. 211

Il a réussi à monter tout seul en haut de l'armoire ? Bravo ! C'était interdit ? Bien sûr ! Mais parce que c'était dangereux et que vous ne saviez pas qu'il en était capable sans se blesser. S'il montre qu'il a su le faire sans se faire mal, félicitez-le donc !

N'ayez pas peur qu'il s'endorme sur ses lauriers. Je n'ai jamais vu quelqu'un s'endormir sur des lauriers !Le succès donne en général envie d'aller plus loin. Les lauriers sont des encouragements à continuer. C'est l'échec qui nous freine. La peur de l'échec qui endort nos performances.

Aidez-le à se sentir fier de lui, même dans les petites choses. Le futur champion est celui qui se réjouit de ses minuscules réussites. 212

Les épreuves viendront en leur temps. Ce qui arme réellement face à l'épreuve n'est pas la capacité à se soumettre et se contraindre comme voudraient le faire croire certains mais l'aptitude à voir les choses du bon côté, à rire, à rester en contact avec ses ressources intérieures, à inventer des solutions. 213

Rire n'est pas juste un plaisir, c'est un réflexe de santé physique et psychique.

L'enfant existe d'abord dans sa relation à l'autre, et sa joie sera d'abord celle du partage, c'est une joie d'être avec. 219

N'ayez pas peur de faire du bruit. Manifestez vos propres joies bruyamment, en criant, en sautant, en serrant vos enfants contre vous, en les faisant sauter en l'air. La joie, c'est un échange physique. 221

L'amour et la joie sont le terreau de la croissance de l'individu.

Un parent rempli de joie intérieure la transmet à ses enfants, et c'est le plus bel héritage qu'ils puissent recevoir. 222

La tristesse est l'émotion qui accompagne une perte.

Pleurer permet d'expulser les toxines libérées par la peine. 225

Oui, ça fait du bien de pleurer, et surtout de pleurer dans les bras de quelqu'un qui sait écouter les larmes sans les stopper, de pleurer devant un témoin qui sait accueillir sans juger, sans conseiller, sans baisser les yeux. 228

Les larmes enfermées bloquent le passage vers l'amour. 229

Les psychologues le savent maintenant de façon certaine, la vérité fait toujours moins mal. 231

Toute perte est une perte d'un bout de soi. J'ai perdu une personne, elle ne sera plus jamais là dans ma vie, je reconsidère les moments passés avec elle pour m'approprier ce qu'elle m'a offert par sa présence dans ma vie. 237

L'hyperactivité est une lutte contre la dépression.

Si personne ne se préoccupe d'écouter les besoins de l'enfant, l'agitation peut devenir violence. 244

Donnez-lui la permission de s'exprimer en étant prêt à tout entendre sans vous formaliser, sans vous culpabiliser, sans vous effondrer.

Écoutez ! Et posez des questions en forme de qu'est-ce que, comment, de quoi... jusqu'à ce que le problème soit élucidé sinon résolu. Il est important que toutes les émotions soient exprimées, pas forcément que toutes les difficultés soient résolues. 251

Dé-pression ? C'est le contraire de l'expression. L'énergie vitale est enfermée. La colère, ex-pression de la frustration, du manque, de la blessure, est réprimée. Plus la colère s'exprime, plus la dé-prime s'allège. 252

Nous déplorons l'insensibilité de ce monde et nous voudrions y conformer nos enfants ? 258

Les émotions justes nous rendent notre puissance. Les émotions déplacées, disproportionnées, excessives, substitutives, élastiques... nous vulnérabilisent. 259

La séparation peut se montrer douloureuse, elle est loin d'être systématiquement toxique. 285

Si vous recevez ses larmes, restez attentif à sa plainte, votre enfant se sentira entendu, compris, accompagné. Et quand on se sent ainsi soutenu, il est plus facile de supporter la douleur. 291

Sachons que tous les problèmes auxquels nous refusons de faire face serons à la charge de nos enfants ou petits-enfants.

Les secrets sont toujours toxiques. 298

Il a besoin pour se livrer d'avoir la certitude d'être entendu et accepté sans jugement dans ses sentiments. 300

Écoutez les émotions et non les faits !

Écoutez avec votre coeur... et avec votre corps !

Tout le monde porte son vécu dans sa posture physique. En vous plaçant dans une posture similaire à l'enfant, vous vous mettez à sa portée, vous écoutez nettement mieux. 301