Économie...
... entre autres choses !...



Comment régler la crise économique d'un coup de baguette magique
Pour un grand prix vraiment électrisant !...

Comment régler la crise économique d’un coup de baguette magique
 
Je ne peux croire encore que j’en sois venu à une telle conclusion, m’étant moi-même toujours opposé fermement à notre présent modèle de société de surconsommation. Cependant, il me faut pourtant bien avouer qu’en réalité, l’heure est plutôt à sauver les travailleurs menacés par le drame d’une mise à pied que de donner aux gens des leçons de morale quant à la façon de nous gérer nous-mêmes à long terme. La remise en question de notre système doit se faire à tout moment, et maintenant plus que jamais, mais je ne vois justement pas en quoi il serait nécessaire d’attendre que tout le monde perde son emploi pour commencer à se poser les questions qui s’imposent.
 
S’il est un équilibre à rétablir dans l’immédiat, il semble donc qu’il faudrait surtout que ça aille dans le sens d’encourager la reprise d’une consommation à redécoller qui est peut-être déjà entrée dans la spirale négative de la déflation et de la dépression économique. Donc, si notre but devrait vraiment être, pour une fois, d’encourager la consommation, alors pourquoi ne pas le faire directement ?... Ou, pour commencer,
pourquoi ne pas cesser de la décourager, comme nous le faisons présentement, et ce sans même nous en rendre compte ? De quoi je parle, au juste ? De la TPS, tout simplement !...
 
Je suis loin d’être contre la TPS en temps normal, puisqu’il s’agit d’une taxe juste, et qui ne peut à la limite avoir d’autre effet que de réduire la surconsommation, ce qui devrait justement être notre but à long terme. Cependant, il faut bien avouer qu’en ce moment, le besoin semble être moins de tempérer une consommation frénétique, que de tenter plutôt de la faire renaître, ou du moins de l’empêcher de pérécliter comme elle le fait en ce moment. En un tel contexte, il serait probablement difficile d’imaginer une meilleure façon de se tirer dans le pied que de taxer la consommation. En effet, comme les experts le savent aussi bien que nous, il n’y a sans doute pas de meilleure façon de décourager un comportement que de la taxer. Ainsi donc, et comme Dion nous l’avait pourant bien expliqué (...), il serait sans doute plus intelligent de taxer, et donc de décourager les comportements dont nous voulons pas, plutôt que de décourager ceux que nous voulons !... Pourquoi ne pas encourager ce dont nous voulons, plutôt que le décourager ?... Alors, que diable attendons-nous ? Débarassons-nous donc de la TPS, ne serait-ce que pour mieux la réintroduire, et ce de façon graduelle, une fois que cette «passe difficile» sera justement passée ?...
 
J’en entends déjà me dire que cette idée n’aurait pas l’effet escompté. N’est-ce pas de toute façon ce qu’on dit de toute nouvelle idée ?... Mais ce que j’aimerais bien que de tels savants m’expliquent, c’est comment on peut espérer encourager quelque chose en le taxant ?... Et réciproquement, comment pourrait-il ne pas être dans notre intérêt d’encourager directement ce que nous voulons ?... Car c’est bien ce dont il est question : c’est bien beau les infrastructures, et jusqu’à un certain point les baisses d’impôt (sans parler bien sûr de ce qu’on faisait dans les années 30, et qu’on a pas même encore eu le courage de faire jusqu’ici, tel que des mesures de secours direct, et que favoriser, de façon générale les familles qui en ont le plus besoin, en bonifiant notamment des mesures telles que l’assurance-chômage), mais rien de cela ne s’attaque pourant DIRECTEMENT à la consommation en tant que tel. Plutôt que d’espérer que ces mesures auront éventuellement l’effet escompté, du moins jusqu’à un certain point, pourquoi ne pas produire directement ce effet que l’on recherche ?... L’objectif est pourtant le même qu’en 1929 : on sait que seule une reprise de la consommation peut reamorcer un nouveau cycle économique. La différence, c’est que nous disposons maintenant d’un outil de plus : la possibilité d’enlever une taxe, alors que celle-ci n’existait tout simplement pas à l’époque.
 
Il semble donc que nous disposons maintenant d’une arme inédite pour faire face à la crise, et ce de la façon sans doute la plus efficace qui puisse être imaginée. Nous avons donc un gros problème, sauf que nous tenons entre nos mains la solution. Une petite question, comme ça : cette solution, qu’attendons-nous donc pour l’appliquer ?...
 
 
Charles-Olivier Tremblay

Pour un grand prix vraiment électrisant !...


Bonjour Mlle Elkouri !

Vous me voyez très honoré de faire suite, quoique de façon quelque peu tardive, à votre excellent article intitulé «Sur les cencres du Grand Prix». Il m’était simplement venu une idée, que je ne fais sans doute que récuperer puisqu’il me semble l’avoir déjà entendu, et qui pourrait représenter une alternative pour le moins intéressante au Grand Prix.

En effet, pourquoi ne pas simplement organiser une course de voitures électriques ? Il me semble que cela respecterait l’esprit initial de l’évévement, en plus de lui conférer une vision et une vocation, ce que, de toutes évidence il n’avait pas, et qui s’avèreraient, en l’occurence, de faire progresser la cause environnementale. Par ailleurs, un tel événement aurait aussi l’avantage inestimable d’encourager le développement de notre énergie locale, à savoir biens sûr l’hydroélectricité, plutôt que de tout miser sur un événement qui, en tant que tel, ne profitera qu’à l’étranger, en plus de constituer un joyeux symbole de notre dépendance aux hydrocarbures étrangers. Pourquoi ne pas oser faire les choses différamment, , pour une fois, et croire en nous-mêmes, plutôt que de s’obstiner à suivre un modèle périmé, et à vouloir se trouver en ne bornant qu’à imiter ?... Juste une petite question, comme cela, et ceci dit, bonne journée !...

 

Charles-Olivier Bolduc-Tremblay