Et que dire de cette chère bonne vieille
question nationale ?...
Pensées fédéralistest et souverainistes...
Un vote pour l'union
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PENSÉES
FÉDÉRALISTES
ET SOUVERAINISTES...
“Égalité
ou
indépendance”
“Égalité
ou
indépendance”... N’est-il pas frappant de voir à
quelle point l’expression consacrée par le premier ministre
Daniel
Johnson, à la fin des années 60, peut toujours
correspondre à ce que pourrait ou devrait aujourd’hui rechercher
le Québec, du moins en mon humble opinon ?...
6 novembre
Les artistes, la souveraineté et
l’identité
Le milieu artistique québécois semble
avoir à peu près toujours milité pour la
souveraineté. Or, cela devrait-il nécessairement
démontrer qu’il n’y
aura jamais que la souveraineté en tant que telle qui puisse
s’avérer une option plausible pour le Québec, ou cela ne
pourrait-il pas démontrer plutôt que le Québec ne
saura jamais
pleinement prendre son envol, ne serait-ce qu’au niveau artistique,
tant que ne seront pas régées les blessures multiples et
centenaires qu’il peut toujours porter au niveau de sa propre
identité ?...
30 octobre 2010
Pourquoi ne pas simplement écouter la
population ?...
Il est habituellement reconnu que l’option
souverainiste a toujours vu une bonne partie de sa popularité
être due surtout au fait que l’on ait laissé planer
l’espoir de maintenir une
certaine forme d’association avec le Canada anglais, ce qui ne saurait
sans doute être mieux démontré que par la
formulation même des deux questions référendaires.
Mais devant un tel
constat, comment se fait-il donc que l’on ne se soit jamais
borné qu'à se plaindre de la supposée
«ambiguité» de ces questions, plutôt que de
simplement prendre acte du message de la population
québécois,
à savoir que celle-ci n’a jamais vraiment voulu davantage de la
seule souveraineté que du seul fédéralisme,
mais n'a en fait jamais démontré d'appui significatif
qu'à une forme ou une autre de combinaison de ces deux options,
justement ?...
Samedi, le 1er octobre 2010
Le véritable travail n'a-t-il pas déjà
été fait ?...
Le Québec n'a-t-il pas déjà vécu le
changement social dont il avait tant besoin, à travers le
mouvement d'émancipation qui aura accompagné la
montée du mouvement souverainiste ? Car le Québec
n'aura-t-il pas réussi à se prendre en main en tant que
peuple et nation, notamment à travers la Révolution
Tranquille et les années de gouvernance souverainiste ? Ou
autrement dit, le véritable problème n'a-t-il donc pas
déjà été résolu, dans la mesure
où l'on considère que celui-ci fut surtout
constitué par une certaine oppression que les francophones
auront pu subir de la part des anglophones, et qui aura
empêché les premiers de prendre en main leur propre
développement, du moins jusqu'à un certain point, et
jusqu'à un certain moment ?
Et si l'on démontrait un minimum de bonne foi, de part et
d'autre ?...
Et si le Canada Anglais commençait par démontrer ne
serait-ce qu'un minimum de sincérité lorsqu'il pose sa
fameuse question "What does Quebec want ?", n'aurions-nous donc pas
alors le début d'une démarche qui pourrait permettre de
réellement régler une fois pour toutes cette question
?... Car, pour cette question comme pour d'autres, n'est-ce pas surtout
la bonne foi qui se trouve à faire le plus cruellement
défaut ?... Et d'ailleurs, ne sommes-nous pas les premiers
auxquels un tel constat peut s'appliquer ?... Ou autrement dit, peut-on
nous-mêmes vraiment prétendre que ce soit la bonne foi qui
nous étouffe, notamment vis-à-vis de ce dossier en
particulier ?...
Lundi, le 23 août 2010
Québécois et Afrikaners : même combat, ou
même oppression ?...
Si une comparaison peut s'avérer intéressante, ne
serait-ce pas justement cette dernière ?...
Et plus précisément, je me demande en fait à quel
point nos minorités, et notamment la minorité anglophone,
pourrait trouver intéressante la comparaison de nos politiques
à celle de l'apartheid, notamment par rapport à tout ce
qui peut toucher de près ou de loin au dossier de la langue...
Le fait que l'on se targue encore aujourd'hui de ne surtout pas
même oser parler de bilinguisme comme modèle linguistique,
voire même comme objectif individuel, n'en
révèle-t-il pas à lui seul autant sur la
fragmentation de notre société que sur l'existence d'un traitement de faveur
réservé à la majorité, en comparaison
à minorité (imposition, superposition...) des
intérêts de la majorité à ceux de la
minorité ?... Et surtout, n'est-il pas particulièrement
intéressant de constater que nous nous trouvons donc à
faire une réalité concrète de ce que nous nous
pouvons justement reprocher au Canada anglais ? Or, si des
comportements unilingues, voire carrément colonialistes, nous
puent autant au nez, pourquoi ne commencerions-nous donc pas par cesser
nous-mêmes d'en manifester, et surtout de le faire avec si peu de
gêne qu'on serait surtout à se demander si cela n'en
deviendrait pas pratiquement
indécent ?...
À quoi sert vraiment le Bloc ?...
Peut-on vraiment trouver une utilité au Bloc, si ce n'est de
rappeler à tous le ''blocage'' qui caractérise
présentement ''l'évolution'' des relations
Québec-Canada, ou plutôt l'absence d'une telle
évolution, justement ?... Ou autrement dit, le Bloc n'a-t-il pas
d'autre utilité que de rappeler à tous que le
Québec ne perçoit tout simplement pas qu'on lui ait
réservé une place digne de ce nom au sein de la
fédération ?... Et en ce sens, ne faut-il pas
reconnaître tout de même au Bloc une relative
utilité, en vérité ?...
Mais autrement, à quoi peut vraiment servir le Bloc, en bout de
ligne, si ce n'est à quémander ?...
Or, en quoi une telle utilité peut-elle se comparer, ne
serait-ce que de loin, à celle de gouverner ?...
De l'intérêt des séparatistes à
discréditer le fédéralisme
Les souverainistes semblent sentir le besoin de prendre soin de
mentionner l'impossibilité de croire au
fédéralisme renouvelé. Mais cela ne prouve-t-il
pas surtout qu'une telle option rendrait justement la leur aussi
insensée qu'inutile ?...
Volonté ambivalente
Du côté souverainiste comme du côté
fédéraliste, on semble s'insurger, à un
degré ou un autre, contre l'ambivalence que semblent
démontrer les Québécois vis-à-vis de la
souveraineté. Or, cela ne se trouve-t-il pas surtout à
représenter la plus
parfaite opportunité pour se diriger plutôt vers une
réelle réconciliation ?...
Un deal ou la souveraineté... Est-ce pourtant si
compliqué ?...
A-t-on jamais tenté de proposer une réelle et
sincère offre de partenariat au Canada, tout en communiquant
clairement le message que le refus d'une telle offre ne pourrait
conduire à d'autre option que la souveraineté ? Et en
vérité, comment une telle approche pourrait-elle faire
autrement que de se retourner à notre avantage, d'une
façon ou d'une autre ?...
What if we were to propose a real deal to Canada, for a change ?...
In other words, what if we were to propose to Canada some deal that
might be sensible or interesting enough for Canada to actually consider
going along with it ?... Could it not prove to be more likely to yield
more substantial results than just asking always more, while never
giving any credit for anything we receive in the first place ?... In
other words, could it not look then as if we were actually trying to
accomplish something, rather than just attempting to lure Canada into
refusing something to us, only to use such a sham refusal as a pretext
to argue that we cannot expect anything good from Canada, anyway ?...
Advantages of [a real] Confederation...
Constitution and other fundamental laws (including Chart of Rights and
Freedoms...)
Economic union (and why not a real one, for a change ?...)
Perequation (but why not to limit it strictly to transfers that could
only be used to pay for such basic services as health care and
unemployment benefits, for instance ?... Or in other words, why not to
limit it to what it was actually designed to do, namely to ensure a
certain uniformity of treatment across the federation, at least with
regards to such basic issues, precisely ?...)
Mercredi, le 21 juillet 2010
Pourquoi n'y aurait-il jamais que le Québec qui puisse faire
pitié ?...
Pourquoi l'anglais devrait-il donc s'avérer plus menaçant
pour notre langue que pour quelque autre langue que ce soit ?... Et sur
une planète de plus en plus mondialisée, y a-t-il
toujours du sens à nous penser plus vulnérables que
d'autres, simplement parce que nous nous trouvons plus proches du
Canada anglais et des États-Unis, et ce dans un sens qui
après tout ne semble s'avérer que tout ce qu'il y a de
plus purement géographique ?...
Pourquoi ne pas nous doter d'un rêve digne de ce nom ?...
Pourquoi ne pas essayer de réaliser le rêve d'un
Québec heureux dans le Canada, ne serait-ce que parce que c'est
ce qui devrait d'abord être fait ?... Et surtout, pourquoi ne pas
essayer de réaliser ce rêve, plutôt que de
prétendre en partant qu'une telle chose est imposssible, pour ne
pouvoir ensuite que d'autant mieux utiliser une telle croyance comme
prétexte pour prendre la voie de la fuite et de la
facilité ?...
Samedi, le 26 juin 2010
En Afrique...
En Afrique, un nombre plus ou moins incalcuable d'ethnies parviennent
d'une façon ou d'une autre à vivre ensemble au sein de
frontières tracées par d'autres et de la plus arbitraire
des façons... et l'on serait pratiquement incapable de faire
cohabiter pas plus de deux peuples, et ce, au coeur même d'une
société supposément avancée, sinon du "plus
beau pays du monde" ?...
Quand on vient à s'accomoder du statu quo...
Le statu quo constitutionnel, dans la mesure
où
celui
ne
semble
pas
révolter
personne
plus
qu'il
ne
faut, ne
prouve-t-il pas surtout que l'on ne s'en
sort peut-être pas si mal au Canada, après tout ?...
De l'hypocrisie québécoise
À quelle crédibilité peut-on prétendre
quand on communique l'impression que quels que puissent être les
gains consentis par l'autre partie, on ne sera jamais prêt
qu'à en demander toujours plus, pour finalement avoir recours
aux ultimes gestes de rupture, de toute façon ?...
Et si l'on essayait d'être de bonne foi, pour une fois ?...
Pourquoi ne pas focuser, ne serait-ce que pour une fois, sur ce qui
pourrait satisfaire les demandes des deux parties, et donc permettre
d'en arriver éventuellement à une solution, plutôt
que de se borner à ne jamais voir que deux options, celles de
"tout ou rien", et s'assurer ainsi que nos demandes ne puissent en bout
de ligne que se buter à un refus de l'autre partie, et donc nous
permettre de reprocher à cette autre partie l'impasse que nous
avons nous-mêmes crée ?...
Avant de parler de souveraineté...
Avant de se mettre à revendiquer à tout prix la
souveraineté, ne vaudrait-il pas la peine de commencer par
parler de fédéralisme asymétrique, si ce n'est
d'enfin faire du Canada une Confédération digne de ce nom
?...
La loi 101
Ne peut-on pas promouvoir le bilinguisme tout en préservant,
voire en renforçant la "primauté du fait français"
?...
Dimanche le 6 juin 2010
En Israël comme au Québec...
Dans un cas comme dans l'autre, ce qui manque le plus cruellement,
n'est-ce pas surtout la présence d'une voix qui parlerait pour
le dialogue et la conciliation, ne serait-ce que pour faire changement
?...
Souveraineté vs séparation
Pourquoi la souveraineté devrait-elle donc impliquer la division
?...
La Nuit des Longs Couteaux
Pourrait-on au moins essayer de passer par dessus cette blessure
nationale, plutôt que ne se montrer capable que de retourner le
fer dans la plaie, sinon de riposter en utilisant cet
événement comme prétexte pour ne plus voir dans le
Canada qu'un vulgaire ennemi, auquel il ne peut plus alors rester
qu'à déclarer la guerre, quitte à devoir le faire
de façon permanente ?...
Le Québec, une nation blessée... du moins dans son sens
d'appartenance nationale, justement !...
Sur la commission nationale des valeurs mobilières (prise II)
Pourquoi faudrait-il toujours que toute action fédérale
semble devoir faire fi de la volonté des provinces ?... Et d'un
autre côté, pourquoi faudrait-il donc que toute action
fédérale doive être vue comme une menace à
l'auto-détermination des provinces, justement ?...
Autrement dit, pourquoi le pouvoir fédéral et le pouvoir
provincial devraient-ils être vus comme devant
nécessairement s'empêcher mutuellement de fonctionner,
après tout ?...
L'Acte d'Union en 2010
L'Acte d'Union ne commence-t-il pas à paraître un peu trop
poussiéreux pour constituer la base d'une nation moderne,
d'autant plus que cet "accord", faut-il le rappeler, se trouve à
avoir été ni plus ni moins qu'imposé au tout
départ ?...
Le Parti Radical du Québec
Le Parti Québécois ne pourrait-il pas se rebaptiser comme
le nouveau Parti Radical du Québec, ne serait-ce que pour
afficher un
peu plus clairement le charmant virage qu'il suggère maintenant
aux Québécois d'effectuer ?...
Quand Marois se prend pour Harper
Mme Marois n'a-t-elle pas compris que, contrairement à Stephen
Harper, elle n'a absolument rien à gagner à entretenir
des politiques de division, avec lesquelles il semblerait plutôt
qu'elle ait tout à perdre ?...
Lundi 24 mai 2010
Le rôle du Québec
Et si le rôle du Québec devait s'avérer d'amener
une véritable réforme de la fédération,
plutôt que de se borner à la menacer de rupture ? Et
pourquoi ne pas nous mettre à croire au changement, plutôt
que de s'évertuer à empêcher celui-ci d'avoir la
moindre chance de se manifester ?...
Sur la commission nationale des valeurs mobilières, entre autres
choses...
Le plus étonnant par rapport à ce dossier comme tant
d'autres, n'est-ce
pas surtout que l'on semble ne se préoccuper que de monter aux
barricades, et ce avant même d'avoir moindrement chercher
à savoir de
quoi on parle, et donc sans qu'on puisse même rêver
à une quelconque
perspective d'entente et de réconciliation ?...
Un dossier vicié
Tout le dossier de la question nationale ne semble-t-il pas
s'avérer
tout simplement et définitivement vicié à la base
?... Et pourrait-on
pourtant concevoir un problème plus fondamentale pour une
quelconque
nation ?...
Vendredi 14 mai 2010
Le PQ, une créature des syndicats ?...
Le PQ ne serait-il plus désormais qu'une créature des
syndicats ?...
Les immigrants, l'anglais et la nation
Les immigrants sont-ils vraiment en train de tous se
métamorphoser en "méchants anglophones", ou n'ont-ils pas
tout simplement compris qu'on ne puisse réellement
s'intégrer à notre chère Belle Province, et encore
moins y fonctionner, à moins d'avoir su maîtriser les deux
langues qui y sont parlées ?... En ce sens, ne viennent-ils pas
surtout nous rappeler le caractère fondamentalement bilingue et
biculturel de notre nation, justement ?...
Et pourquoi pas une théorie de la conspiration... souverainiste
?...
Il est généralement reconnu qu'on ne pourrait sans doute
trouver mieux qu'une bonne crise pour faire mousser l'appui public
à la souveraineté, au point ou l'on pourrait
considérer que de provoquer des crises est pratiquement devenu une stratégie de
base, sinon LA stratégie de base pour le PQ. Et si cela ne
datait pas d'hier, justement ?... Et si la Nuit des Longs Couteaux
elle-même ne s'était en fait jamais avéré
qu'une mise en scène montée de toute pièce par nul
autre que notre cher héros national, René Lévesque
en personne ?... Car dans l'amertume
post-référendaire, ne s'était-il pas
lui-même permis, devant toute perspective d'association qui
pouvaient lui être proposée par Pierre Éliot
Trudeau, de ne répondre qu'en déclarant que "le seul
deal" qui l'intéressait, c'était la souveraineté
?... Pour ce qui est d'enterrer d'avance tout processus de
négociation, pourrait-on pourtant trouver mieux ?... Ou une
telle déclaration ne démontre-t-elle pas surtout que
Lévesque ne semblait justement pas avoir d'autre but, en
l'énonçant, que de créer la crise qui nous a suivi
jusqu'à aujourd'hui, et qui, il faut bien l'avouer, aura bel et
bien réussi à éventuellement permettre au
Québec de se rendre plus près de la souveraieneté
qu'il ne l'aura jamais été ?...
L'assimilation des
Canadiens-français au
sein de la culture anglophone ?... Et pourquoi pas, du moment que cela
devait se faire aussi en sens inverse, du côté des
Canadiens-anglais
(ou ceux du Québec, tout au moins)...
Le Québec unilingue, ou
comment handicaper son propre avenir
À quoi revient donc le fait de nous empêcher
nous-mêmes d'apprendre une langue seconde, sinon à nous
handicaper nous-mêmes, et ce génération
après génération ? Et à quoi revient donc
le fait de d'assurer que nos enfants n'aient pas eux non plus la chance d'apprendre une langue seconde,
sinon à handicaper l'avenir du Québec en entier ?... Et
qu'est-ce que notre chère nation peut bien chercher ainsi
à atteindre à tout prix, sinon la pure et simple
médiocrité ?...
Comment pourrait-il y avoir plus inutile que de tout bloquer ?...
Peut-on vraiment concevoir un geste politique plus divisif, et donc
plus inutile, que de voter pour le Bloc ?..
Oh ! Et à propos du bilinguisme des juges à la Cour
Suprême...
Pourquoi faut-il toujours que ce soit tout ou rien dans ce pays,
surtout du moment que la langue est concernée ?... (ou
autrement dit, surtout du moment que l'on ose parler de langue ?...)
Dimanche 25 avril 2010
Comment glorifier de petites chicanes
Ne pas être capable de vivre ensemble simplement parce qu'on ne
parle pas la même langue... Est-ce vraiment quelque chose dont on
devrait être fiers, après tout ?...
Le syndrôme du bourreau qui se croit victime (et qui n'en est d'ailleurs que plus dangereux...)
N'est-ce pas intéressant de constater qu'alors même que
les francophones s'inquiètent pour la survie de leur
communauté, ils se trouvent à vouloir poser des gestes
qui ont surtout pour effet menacer d'une façon tout autrement
plus réelle la survie de la minorité anglophone, et ce,
sans jamais même sembler savoir, et encore moins
reconnaître, qu'il existe justement une telle communauté
?...
Pourquoi donc la protection de
notre
communauté linguistique ne devrait-elle se donc se faire
qu'à travers
des mesures qui, en bout de ligne, ne font qu'en étouffer une
autre ?...
En ce sens, peut-on vraiment
prétendre que ce qui peut se passer ici, au niveau linguistique,
vale mieux que ce qui. au niveau
ethnique, peut se passer en
Israël ?...
Et pour être encore plus précis, comment pouvons-nous
reprocher au Canada de reconnaître nos droits en tant que
"société distincte", alors que cela semble justement
s'avérer la dernière chose que nous soyions prêts
à faire envers nos propres minorités ?...
"Si t'es pas avec nous, t'es
contre nous"...
Dans son super blogue de l'Actualité, Jean-François
Lisée semble incapable de trouver mieux, pour répondre
aux sorties récentes de Lucien Bouchard concernant
l'augmentation des frais de scolarité, que d'avancer que
« Le fait est que, depuis neuf ans, les interventions publiques
de M.
Bouchard furent rares. [Et] presque chaque fois, ses interventions
publiques ont plutôt servi au chef du Parti libéral, Jean
Charest. »
Autrement dit, sans même prendre
le temps ne
serait-ce que de mentionner quoi que ce soit qui se rapporte à
la validité des mesures proposées, on semble plutôt
ne pouvoir s'empêcher de rentrer tout de suite dans le registre
de "si t'es pas avec nous, t'es
contre nous"... Est-ce vraiment ainsi qu'on pense pouvoir faire avancer
un pays, ou même faire avancer quoi que ce soit ?... Ou une telle
attitude n'est-elle pas plutôt le propre de gamins qui se
chamaillent dans une cour de récréation ?...
D'une Charte de la langue
française à une Charte du bilinguisme
Tant qu'à nous être
dotés d'une Charte de la langue française, pourquoi
donc de pas nous doter d'une Charte du bilinguisme, pendant qu'on y est
?...
Réplique à Pierre Éliot Trudeau
En quoi la reconnaissance d'une nation et de son droit à
l'auto-détermination a-t-il quoi que ce soit à voir avec
le principe
d'égalité des provinces, et de l'universalité des
lois qui les
régissent ?...
Quand un besoin en cache un autre
La résistance du
Québec à un principe démocratique aussi
élémentaire que le "Rep by Pop", ou représentation
selon la population, ne s'avère-t-elle pas surtout un moyen
détourné pour exprimer un besoin qui n'a en fait rien
à voir avec cette question en particulier, mais qui serait
plutôt celui de nous voir enfin véritablement reconnu
comme une nation, et donc de voir cette nation considérée
sur un pied d'égalité avec le reste du Canada (ou "Rest
of Canada"), en réalité ?...
Le Québec aurait-il donc développé une expertise
dans la discrimination envers "l'Autre" ?...
Il existe une partie des Québecois dont on serait en droit de se
demander s'ils ont jamais connu un seul Anglais, et qui pourtant
sembleraient prêts à haïr tous les "Anglais" avant
même que d'en avoir justement connu un seul !... Dans un tel
contexte, peut-on vraiment s'étonner que les
Québécois se montrent peut-être un peu plus
"sensibles", pour ainsi dire, à l'endroit des minorités
dites "visibles" ?...
Se pourrait-il donc que l'on soit quelque chose comme... ce qui a
déjà été un grand peuple ?...
Si l'on a déjà été un grand peuple... Se
pourrait-il donc qu'on ne le soit plus, tout simplement ?
Dimanche 4 avril 2010
Bienvenue dans un Québec néonazi !...
Un climat général
d'intolérance exacerbé par certains politiciens, et qui
en vient à pousser ces derniers à dépouiller
certains groupes ethniques de leurs droits civiques les plus
élémentaires, et d'en faire ainsi des citoyens de seconde
classe, avant que d'aller plus loin... Cela ne revient-il pas assez
exactement à ce qu'on a pu observer à des moment comptant
parmi les moins glorieux de l'histoire humaine, à commencer par
ce qui a pu se passer en Allemagne nazie ?...
Samedi 3 avril 2010
L'héritage du Québec
En attendant le redessinement de la carte électorale qui ne
pourra que réduire le poids politique du Québec au sein
du Canada, ne saurons-nous utiliser ce qu'il peut nous rester de
pouvoir que pour bloquer tout avancement dans ce pays, en plus bien
sûr de nous empêcher nous-mêmes d'y jouer quelque
rôle que ce soit, ne serait-ce que éviter de totalement
laisser à d'autres le loisir de déterminer notre propre
avenir ?... Alors que nous pouvons encore pratiquement décider
à nous seuls de l'avenir de ce pays, allons nous vraiment nous
obstiner jusqu'au bout à tout faire pour renoncer à notre
propre pouvoir ?... Est-ce vraiment ce que l'on souhaite pouvoir
désigner plus tard comme "l'héritage du Québec"
?...
D'un fédéralisme à l'autre... n'y a-t-il pas que
des avantages ?...
Alors que les États américains semblent jouir de plus
d'indépendance politique, du moins sur le plan symbolique, les
provinces canadiennes semblent pratiquement bénéficier de
plus de pouvoir réels... Et l'ironie ne la chose n'est-elle pas
surtout qu'on pourrait croire le contraire ?... Ou autrement dit,
n'est-il pas intéressant que les deux types de
fédération semblent précisément offrir le
genre d'avantages qui manque le plus à l'autre?... Mais dans un
cas comme dans l'autre, ne se trouve-t-on pas à qu'à
parler de différentes sortes d'avantages, justement ?...
Pas de Canada sans Québec ?...
Se pourrait-il donc que le Canada
ne puisse vraiment atteindre une visibilité digne de ce nom sans
qu'une telle visibilité soit aussi accordée au
Québec ?... Le Canada pourrait-il vraiment trouver en ce monde
une place digne de ce nom, sans d'abord faire une telle place au
Québec ?...
Peut-on être québécois sans se refermer sur
soi-même ?...
Pourquoi être québécois voudrait-il dire se
refermer sur soi-même, en ce qui concerne la langue, tout au
moins ?...
Samedi, 27 mars 2010
Un pays
où
l'on se pourrait se
reconnaître... Est-ce vraiment trop demander ?...
Vivre dans pays qui nous reconnaîtrait pour qui nous sommes, et
qui nous reflèterait dans ce que nous sommes... Est-ce vraiment
trop demander ?...
La véritable beauté de la question nationale
La véritable beauté de la
question nationale au Québec ne
réside-t-elle pas surtout dans la perspective d'atteindre un
équilibre ultime entre la souveraineté nationale et
l'intégration harmonieuse à un plus grand ensemble ?...
Croyons-nous vraiment que c'est ainsi que l'on passera pour un grand
peuple ?...
En ne semblant pouvoir démontrer d'autre réelle
préoccupation que de produire un code vestimentaire pour les
immigrants, quelle image pensons-nous pouvoir laisser du Québec,
sinon celle d'un peuple réfractaire au progrès et
refermé sur lui-même,
pour ne pas dire dogmatique et radical, et qui en fait n'est pas sans
rappeler les régimes des intégristes musulmans dont nous
semblons tant
vouloir nous distinguer, justement ?...
Et à voir le Québec ne pouvoir s'empêcher de
cracher sur ses immigrants, quelle réaction pourrais-je donc
adopter, sinon de ne m'en voir que d'autant plus désolé,
tout simplement
?...
Un syndicat souverain ?...
À voir notre façon de nous comporter collectivement comme
une sorte de gros syndicat, peut-on vraiment penser qu'un tel
état de chose aurait la moindre chance de s'améliorer si
nous devenions indépendants ?...Et poser une telle question,
n'est-ce pas surtout y répondre ?...
Québec et Israël : la même négation de l'autre
?...
Lorsqu'une nation lutte pour sa survie, se pourrait-il donc qu'elle ne
puisse le faire autrement qu'en menaçant la survie d'au moins
une autre nation ?...
Vendredi, 19 mars 2010
Deux solitudes, deux rêves
à réaliser...
Le Québec, un peuple à l'histoire inachevée, si
elle a jamais pu
vraiment débuter ?... Le Canada, une promesse d'harmonie qui
attend
encore d'être véritablement remplie ?...
Vive les concessions mais dans un sens seulement !...
Y aurait-il encore autant de tensions linguistiques au pays si
le Québec avait signé, en 1971, la Charte de Victoria, et
s'il s'était donc lui-même résolu à
reconnaître à l'anglais un statut égal à
celui de sa propre langue, comme le Québec voudrait justement
que le Canada anglais le fasse envers lui ?...
Autrement dit, comment pouvons-nous donc demander aux autres ce qu'il
nous semblerait impensable de faire nous-mêmes ?...
Et peut-on vraiment alors blâmer le fait qu'à travers le
pays il puisse exister une certaine perception selon laquelle les
concessions ne peuvent jamais être faites qu'envers le
Québec ? Car en fait, une telle perception ne correspond-elle
pas assez justement à la réalité ?...
Et par ailleurs, une telle perception en viendrait-elle vraiment
à causer autant de ressentiment si, au moins, il n'y avait pas
aussi cette autre perception, tout aussi vérifiable, selon
laquelle on pourra toujours faire plus de concessions à
l'endroit du Québec, et que cela ne sera jamais assez, de toute
façon ?...
Le Québec et la haine de l'autre...
Pour une bonne partie des
Québécois , il semblerait presque bien vu que de
prétendre haïr tous les Anglais, et ce avant même
d'en avoir vraiment connu un seul..
Peut-on vraiment s'étonner, ensuite, que les
Québécois puissent sembler peut-être un peu plus
"sensibles", pour ainsi dire, à l'endroit des minorités
dites visibles ?...
Vendredi, 12 mars 2010
Quel grand peuple ?...
Nous avons tout pour changer ce pays ; en fait, nous disposons
même du
pouvoir unique de décider à nous seul de l'orientation de
tout un pays,
de par la capacité qui nous a été
léguée de faire pencher la balance
d'un côté ou de l'autre de l'échiquer politique.
Cependant, il semble
que nous n'aurons su trouver mieux à faire avec un tel pouvoir
que de
le repousser du revers de la main comme nous nous trouvons à le
faire
en nous repliant sur nous-mêmes, quite à ne pouvoir
ensuite que nous
résigner à prendre notre mal en patience, advenant que la
balance en
soit venue à pencher du mauvais côté, comme cela
risquait fort
d'arriver du moment que nous n'aurons pas empêché cela
d'arriver comme
nous avions justement le pouvoir de le faire. Et après cela,
peut-on
encore vraiment parler d'un grand peuple ?...
How to sink your own boat ? Just ask the ultimate expert for that
matter : the Province of Quebec !...
Doing all we can not to have any part to play in the federal
government, then criticizing that government for not reflecting the
values and orientations of our province... Could one ever think of a
crudest demonstration of hypocrisy ?... We left the place and others
took it... So what should that mean to us, except that we might as well
take back the place we deliberately left for others to occupy, before
to criticize anyone for doing so ?... Unless our point was precisely to
find some pretext to criticize others, even if such a pretext would
actually have to be totally created by none others than ourselves...
But does that change the fact that we are doing nothing more than lying
to ourselves in pretending that we should put the responsibility on
anyone else than ourselves for any problem that might happen with the
direction the boat might be taking now that we took such care not to
have anything to do about its steering ?... Or in other words, how can
we possibly blame anyone if the boat is sinking, when we actually did
all we could possibly do to make that happen ?... For indeed, might
there actually be a better way for a pilot to sabotage a ship than by
actually leaving the control room in the first place ?...
"Comment mépriser l'individu", le nouvel ouvrage du PQ !...
Se pourrait-il donc que le PQ n'ait tout simplement pas compris
à quel point il peut être fondamental de respecter les
droits de la personne ?... Et surtout, se pourrait-il donc que ce parti
n'ait tout simplement pas compris à quel point une telle
importance peut notamment dépasser celle de quelque
considération nationale que ce soit ?...
Vendredi, 5 mars 2010
Vivre avec l'autre... Est-ce pourtant si difficile ?...
Le Québec peut-il vraiment espérer se libérer de
ses angoisses
identitaires autrement qu'à travers l'acceptation de son
prochain ?....
Quand l'intolérance nous ouvre les yeux...
Le climat d'intolérance et de radicalisme que l'on peut
présentement observer au Québec ne permet-il pas de
prendre toute la mesure de la dégradation sociale qui peut
être engendré lorsqu'on s'entête à
empêcher la reconnaissance et l'émancipation de toute une
nation ?...
Québec et Israël
La situation du Québec a ceci en commun avec celle d'Israël
que dans les deux cas, un contexte particulier semble permettre que
l'on ait recours à certaines mesures d'exception, telles la loi
101 en ce qui nous concerne.
Cependant, et comme dans le cas d'Israël, en quoi une tell
démarche devrait-elle justifier que l'on adopte une attitude
rigide, sinon totalitaire dans l'application de telles politiques,
quand on ne se trouve pas à tenir un discours carrément exclusif, sinon discriminatoire à
l'endroit de "l'autre minorité" en question ?... Ou autrement
dit, pourquoi la reconnaissance et l'émancipation d'une nation
ne pourrait-elle jamais se faire qu'aux dépens d'une autre
nation ?...
Jeudi, 4 mars 2010
Pourquoi ne pas chercher à
avancer ensemble plutôt que de ne penser qu'à s'en aller
?...
Pourquoi ne pas d'abord chercher à saisir l'occasion
rêvée pour négocier avec le gouvernement fédéral,
à savoir celle
où
la perspective pour nous de s'appuyer en dernier recours sur une option souverainiste nous
conférerait dès le départ une position de force
relativement incontournable ?...
Pourquoi ne pas en profiter pour proposer quelque chose de plus
significatif et édifiant que simplement : "on ne veut rien
savoir, alors on s'en va !"...
Pourquoi ne pas plutôt réformer la
fédération afin qu'elle puisse vraiment permettre
à chaque nation de se développer comme elle l'entend,
comme ce devait d'ailleurs être le concept depuis le tout
départ ?...
Quel exemple à donner au
monde ?...
Se séparer d'une fédération faute d'être
capable de s'entendre avec
l'État voisin ; qu'y a-t-il au juste de si noble à cela
?... Est-ce
vraiment là ce qu'on aura pu trouver de mieux comme exemple
à laisser à
l'histoire et au monde ?..
Le village gaulois
Tout peuple a besoin d'un certain mythe fondateur. Et d'ailleurs, la
correspondance d'un tel mythe avec la réalité
s'avère plus ou moins en dehors
de la question, puisque cela relève d'une des
propriétés première du discours mythique, au
départ. Et se
pourrait-il donc que, dans le cas du Québec, ce mythe fondateur
ne soit
ni plus ni moins que celui du "village gaulois résistant encore
et
toujours à l'envahisseur" ?...
Mercredi, 3 mars 2010
Pourquoi ne pas transférer la souveraineté plutôt
que d'acheter la soumission ?...
Plutôt que de transférer des sommes d'argent du
gouvernement fédéral aux provinces, d'une façon
plus ou moins
irrégulière et surtout arbitraire, pourquoi ne pas
carrément transférer aux provinces une plus grande part
de la capacité fiscale du gouvernement fédéral
?... Une telle
formule ne s'avérerait-elle pas plus avantageuse ne serait-ce
que de par la plus grande stabilité qu'elle offrirait, en
plus qu'elle ne pourrait vraisemblablement que contribuer à
responsabiliser davantage les provinces dans la gestion de leur propre
budget, sans parler du fait
que ce n'est après tout que par la justice la plus fondamentale
qu'une
collectivité devrait être en mesure de prendre ses propres
décisions, plutôt que de se les faire voir imposer par un
pouvoir extérieur ?...
Shouldn't Canada be all about regional difference ?...
Here is one interesting question raised by a sovereignist militant
named Gilbert Paquette, roughly in these terms : "why should a nation
stay in a country that is governed
strictly for the benefit of another region of the country, as it could
hardly be made more obvious than through the way Ottawa treats the
environment, namely in a way that apparently seeks to do no more than
to meet the strategic interest of the governement's Western
conservative base, and thus to defend the exploitation of the tar sands
at all cost, and above any other concern ? Or in other words : why
should a region of a country be governed by another region of the
country, and strictly in the interest of that other region, really ?...
And yet... If one really aims to find the real problem in all that,
shouldn't one be then led to wonder how in the world has Canada not
proved able to deal with its own regional variation any more
intelligently than by letting things get to a point where one single
region actually rules the whole country at the expense of all the other
regions, precisely ?... ... And actually, isn't regional variation
exactly what Canada has always been all
about ?... Therefore, if we are to be concerned about anything,
shouldn't it be to make Canada reflect once and for all what it was
meant to be from its very creation, namely to allow different
collectivities to evolve each in their own ways ?... And if this is
already what is happening in the U.S.A., then should it not be
happening all the more in what has been supposed to be a Confederation
from the onset, and thus to account for a plurality that is at least as
fundamental here as it could be anywhere ?...
Therefore, if we are to determine some collective goal to strive for,
shouldn't be to renew our country so that it
could be meant once again to accomodate a multitude of different
realities, rather than to serve the interests and orientations of only
one of these realities ?... Thus, shouldn't the actual idea be to make
all provinces as sovereign as they could possibly aim for, while still
sharing an adherence to some flexible and decentralized form of
federation, or in other words, to some genuine Confederation ?...
D'un rêve à l'autre
Le rêve de deux nations vivant côte à côte
n'est-il pas au moins aussi noble et puissant que celui d'une nation
pouvant décider par et pour elle-même de son propre avenir
?...
Et si la souveraineté est certainement un rêve digne qu'on
l'entretienne, le premier rêve à
entretenir ne serait-il pas surtout celui d'une
Confédération enfin réussie ?...
Et si l'on recherchait d'abord la réconciliation ?...
Pourquoi ne pas proposer une dernière négociation avec le
gouvernement fédéral, ne serait-ce que pour
démontrer que ce que l'on recherche d'abord et avant tout, c'est
en fait la réconciliation ?...
The merits of the middle way
If the dream of unilateral separatism appears to have failed just as
much as the dream of unilateral federalism, isn't it essentially
because both sides will have precisely failed to acknowledge the merits
of some middle way, and to start by striving to go in that direction
instead of
automatically falling back to the easy reflex of opting only for
confrontation ?...
De l'Acte d'Union à une union digne de ce nom...
N'est-ce pas là ce qui après tout ne se sera jamais
avéré qu'un mariage forcé ?... Quand le
Québec aura-t-il donc la chance de donner son accord à la
forme d'union dans laquelle il se retrouve, et surtout de se prononcer
lui-même sur la forme d'union dans laquelle il pourrait justement
se retrouver à sa place, une fois pour toutes ?...
De la souveraineté et de la façon de l'obtenir...
La souveraineté est une chose, la façon de l'obtenir en
est une autre... N'est-ce pas d'ailleurs ce que nous aurons su
nous-mêmes prouver, et de la plus brillante façon qui
soit, en arrivant à obtenir le gouvernement responsable sans
même avoir eu à recourir à d'autres moyens que la
revendication et la négocitation, ce qui aura donc permis
à Louis-Hippolyte Lafontaine de justement faire de nous une des
seules nations qui auront pratiquement réussi à se
libérer d'une façon purement pacifique ?...
Se séparer pour se séparer
Comment croire que, parmi les forces qui sont à la base du souverainisme
québécois, la
division n'est pas l'une des plus dominantes, sinon la plus dominante
de toutes, lorsqu'on considère à quel point les membres
influents au sein de ce mouvement semblent pratiquement incapables de
s'empêcher de se diviser entre eux ?...
Does the political climate matter ?...
And what does it matter if Quebec and Canada cannot sort out their
timeless conflict, after all ?... What difference does it make if the
problem of Quebec's place in the federation remains as unresolved as it
is now ?... Well, maybe it doesn't make all that much difference
indeed, apart from scrapping all chance the country could ever have to
achieve anything that might even remotely feel like a positive
political climate until this basic issue is resolved, precisely.
Two great nations...
Isn't Quebec a great nation ? And isn't Canada a great nation as well
?... Then, why should these two great nations not be able to get along
together ?...
Dimanche, 21 février 2010
Le Canada est-il vraiment irréformable, ou n'est-ce pas
plutôt ainsi que nous préférons le concevoir ?...
Prétendre que le Canada
n'est pas réformable et en vouloir pour preuve l'échec de
l'Accord du Lac Meech, cela peut-il vraiment faire quelque sens que ce
soit, quand on sait à quel point cet Accord a pu passer à
deux doigts d'être une réussite, en réalité
?... Et surtout, cela ne relève-t-il pas carrément de la
mauvaise foi, quand on sait à quel point l'appui à cet
Accord pouvait rallier tout ce qu'il pouvait alors y avoir de
véritables leaders au Canada, et ce de René
Lévesque à Robert Bourassa en passant par Brian Mulroney,
sans oublier Ed Broadbent, qui était à ce moment le chef
du NPD ?...
Devant un tel état de fait, peut-on vraiment affirmer qu'on ne
puisse que heurter un mur en voulant enfin trouver notre juste place au
sein de la fédération, ou ne devrions-nous pas au moins
nous remettre à essayer d'y arriver, ne serait-ce qu'afin d'en
avoir le coeur nette une bonne fois pour toutes, plutôt que de ne
savoir faire mieux que nous rabattre sur le prétexte d'une
prétendue impasse pour ne justement rien essayer ?...
Un Québec souverain aurait-il vraiment si fière allure
?...
Plutôt que de persister à croire que tout irait bien si
seulement nous étions souverains, ne devrions-nous pas surtout
nous demander de quelle sorte d'État le Québec aurait
l'air si cela devait un jour se concrétiser ?... Et franchement,
à voir notre incapacité de faire preuve de l'ouverture la
plus élémentaire envers les immigrants, ou même de
simplement gérer nos propres finances publiques, une telle
perspective ne devrait-elle pas surtout donner lieu à
s'inquiéter ?...
Pourquoi nous faire transférer ce qu'on pourrait
nous-mêmes prélever ?...
Pourquoi s'efforcer de calculer la juste part que chacune des provinces
devrait récolter en transfers fédéraux, quand nous
pourrions simplement permettre à celles-ci de prélever
elles-mêmes leurs impôts autant qu'elles pourraient
justement le faire, plutôt que de ne laisser Ottawa le faire
à leur place que pour mieux devoir ensuite aller se battre pour
lui réclamer leur dû ?... Et pour ainsi répartir
justement l'assiette fiscale du Canada à travers les provinces,
quelle formule sophistiquée pourrait fonctionner plus
efficacement, et surtout plus justement qu'une capacité
d'imposition provinciale qui serait calculée et augmentée
une bonne fois pour toutes, et pour chacune des provinces
concernées ?...
Do you really want to know what Quebec wants ?...
Quand le Canada anglais demande "What does Quebec want ?", ne se
trouve-t-il pas surtout à paradoxalement démontrer qu'il
ne s'intéresse pas vraiment à ce que nous voulons, en
réalité ?... Car autrement, ne commencerait-il pas
plutôt par tenter justement de répondre à sa propre
question, et ce avec un tant
soit peu de sincérité?...
Du bilinguisme à la bi-nationalité
Le bilinguisme de Canada ne devrait-il pas s'avérer la porte
d'entrée idéale pour faire reconnaître, et
éventuellement faire entériner la double
nationalité du Canada ?...
Mercredi, 10 février 2010
Et après tout, pourquoi le fédéralisme serait-il
donc moins inspirant que la souveraineté ?...
À la base du
fédéralisme, ne se trouve-t-il pas tout d'abord un
certain enthousiasme à l'idée d'avancer aux
côtés d'autres nations, à partir du moment où, bien entendu, cela se fait justement en
partant d'un pied d'égalité entre nations ?... Et
d'ailleurs, un tel élan ne s'avère pas au moins aussi
noble et puissant que celui qui peut porter une nation vers sa propre
souveraineté ?...
Samedi, 6 février 2010
Et si on se mettait à chercher les solutions plutôt que
les problèmes ?...
Le problème de la souveraineté n'est-il pas surtout que
celle-ci ait été présentée, et ce
dès le départ, comme une question de division et de
conflit ?... N'aurions-nous pas été mieux servis si,
dès le départ, on aurait plutôt cherché la
solution qui aurait justement pu accomoder tout le monde en partant ?...
Quand Parti Québécois rime avec populisme bon
marché
Le PQ ne serait-il pas en train de sombrer dans un populisme aussi bas
de gamme qu'il pourrait pourtant s'en imaginer ?...
Pas de fierté sans souveraineté, ni sans grandeur...
Une nation peut-elle vraiment connaître la fierté sans
jouir d'une quelconque forme de souveraineté ?... Et d'un autre
côté, n'y a-t-il pas de meilleure source de fierté
pour une nation que sa propre grandeur, telle qu'elle peut tout
particulièrement être obtenue en se joignant à
d'autres nations au sein d'une Confédération ?...
Un véritable héros national : Georges-Étienne
Cartier
N'est-ce pas intéressant de constater que ce soit avant tout son
amour du Québec qui ait poussé Georges-Étienne
Cartier à participer à la création même de
la Confédération canadienne, ne serait-ce que pour
protéger sa nation d'une potentielle menace américaine
?...
Dimanche, 31 janvier 2010
Les bleus vs les rouges... n'est-ce pas un peu simpliste ?...
Diviser le Québec entre des "vrais Québécois" nécessairement nationalistes, et
entre tout ce qui peut rappeler de près ou de loin la culture
anglophone, de l'immigration à l'économie de
marché en tant que telle, n'est-ce pas tout simplement
insignifiant, sinon carrément trompeur ?... Car en
réalité, le Québec dans son ensemble pourrait-il
vraiment n'être réduit qu'à un seul de ces deux
visages ?... Et ceux-ci ne s'avèrent-ils pas que les aspects
complémentaires qui, ensemble, constituent justement le
Québec dans toute sa complexité, et surtout dans toute sa
véritable spécificité ?...
Lundi, 25 janvier 2010
Se dire fédéraliste ou souverainiste... Pourquoi cela
ferait-il donc plus de sens que de se dire "pour" ou "contre" le
divorce ?...
Je me souviendrai toujours d'un Jean Charest qui martelait, à
l'intention de Mario Dumont, "qu'on ne peut pas être assis entre
deux chaises sur cette question là"... Si l'on en croit Mr.
Charest, faut-il donc en
déduire qu'il s'agirait d'une
question
qu'on
ne
puisse
résoudre
qu'en
se
déclarant
radicalement
"pour",
ou
"contre"
?...
Et pourtant...
En quoi au juste cela serait-il sensé faire plus de sens que de
se dire "pour" ou "contre" un enjeu comme le divorce ?... Ou autrement,
préférerait-on nier à de malheureux mariés le droit de se séparer
?... Ou à l'inverse, trouverait-on plus raisonnable de les
empêcher de chercher à se réconcilier, ne serait-ce
qu'une dernière fois, avant que de justement en venir à cette dernière
option ?... Mais surtout, et
comme l'exemple du divorce
permet donc de le démontrer, en quoi cela pourrait-il mener à quoi
que ce soit que de se dire "pour" ou "contre" sur une question comme
celle-là ?...
Et en bout de ligne, le fait d'exiger que l'on se range dans un camp ou
dans l'autre ne s'avère-t-il pas après tout qu'une
tactique d'intimidation employée autant d'un camp que de l'autre
pour laisser entendre que "vous êtes avec nous, ou contre nous"
?...
Et comme l'exemple du divorce
permet aussi de le démontrer, la résolution d'un
tel conflit ne dépend-elle pas plutôt du climat qui puisse
exister entre les deux parties impliquées, et surtout de la
bonne foi qu'ils ont pu garder ?... Et par ailleurs, une telle
résolution ne dépend-elle pas surtout de la
démarche que les deux parties auront employée pour y
arriver, si au départ une telle démarche a
été enclanchée, plutôt que de ne chercher de
part et d'autre qu'à toujours plus se diviser !...
Car après tout, comme peut-on vraiment arriver à quoi que
ce soit, et ne serait-ce qu'à "réussir son divorce", si
l'on ne démontre pas d'abord qu'on est capable de se parler, et,
en bout de ligne, de travailler ensemble ?...
****
Le vrai problème des
relations humaines
Le vrai problème des relations
humaines n'est-il pas surtout que la différence soit
perçue comme ne pouvant que nous diviser et nous opposer,
plutôt que de nous faire chercher à nous apporter l'un
à l'autre, et donc à nous compléter ?...
Dimanche, 10 janvier 2010
Plus je lis des quotidiens tels que la
Gazette ou le Globe and Mail, plus cela ne fait que renforcir chez moi
la perception qu'après tout, les similarités entre le
Canada anglais et le Canada français sont sans doute beaucoup
plus fortes que ne peuvent l'être leurs différences.
Intéressant, n'est-ce pas ?...
Jeudi, 24 décembre 2009
Comme il est prouvé que la
connaissance d'une langue seconde ne peut qu'enrichir celle de sa
langue maternelle, comment l'appartenance à une seconde culture
pourrait-elle faire autrement que d'enrichir et renforcir elle aussi le
sentiment d'appartenance à sa culture première ?...
****
Quel projet national avons-nous donc de
si important pour justifier que le Canada puisse parler d'une seule
voix sur la scène internationale, à part bien sûr
de celui de continuer à polluer l'environnement en toute
impunité ?...
Mardi, 15 décembre 2009
Le Canada est un rêve inachevé : celui de deux nations
vivant côte à côte... Cela ne vaudrait-il pas la
peine d'essayer de réaliser ce rêve, ne serait-ce qu'une
dernière fois, avant de se dire qu'il ne nous reste plus
qu'à passer à autre chose ?...
****
N'est-ce pas pourtant l'un des besoins
les plus fondamentaux pour tout
être vivant que d'avoir son propre espace ?... Alors pourquoi
cela devrait-il pourtant devenir toujours si compliqué à
expliquer du moment qu'il est question de souveraineté, et que
c'est donc rien de moins que l'épanouissement de toute une nation
qui est en jeu ?...
****
Pourquoi s'obstiner à ne voir la vie qu'en bleu ou en rouge,
quand on pourraît plutôt la voir dans toutes ses couleurs
?...
Lundi, 14 décembre 2009
Les séparatistes, avec le Bloc en tête de liste, semblent
considérer que le "divorce" soit la seule option qu'il pourrait
nous rester, puisque tout ce qui aurait pu "sauver notre couple" a
déjà été essayé, et a justement
échoué... Mais en fait, une telle attitude ne peut-elles
pas amener en elle-même que davantage de conflit et de division
?... Et comment peut-on alors prétendre être "de bonne
foi" dans un processus de "consultation matrimoniale", quand en
réalité on ne cherche soi-même qu'à faire torpiller le "couple",
puisqu'on s'est convaincu d'avance que celui-ci ne pouvait pas marcher,
et que l'on n'a donc pu trouver mieux que de faire de ses craintes une
réalité ?...
****
Et si le Canada se décentralisait
au point que les provinces en viennent à se comporter
jusqu'à un certain point comme des États souverains...
Cela ne permettrait-il pas, entres autres, d'instaurer un
véritable système visant à fixer un prix au
carbone, et ce, d'une façon qui soit surtout équitable
?... Car en effet, cela ne permettrait-il pas que les provinces plus
propres cessent d'être désavantagées par rapport
aux provinces plus sales, en faisant en sorte que ces dernières
doivent justement payer elles-mêmes pour leur propre
saleté ?...
****
Qui considérerait le divorce comme quelque chose que l'on puisse
se permettre de prendre à la légère ? Qui voudrait
sous-estimer aujourd'hui les conséquences que cela peut avoir
sur ses enfants ?... Et s'il semble reconnu de tous qu'il vaut mieux
tout faire pour tenter de sauver un couple, pourquoi alors devrait-il
en être autrement en ce qui concerne ni plus ni moins que notre
propre nation ?... Pourquoi la séparation,
considérée de tous comme étant la dernière
option à envisager pour un couple, devrait-elle soudainement
s'avérer souhaitable et même excitante, du moment que
c'est le sort de tout un peuple qui est mis en jeu ?...
Dimanche, 13 décembre 2009
Le PQ semble considérer que si les souverainistes ont commis
jusqu'ici une erreur, ce serait surtout d'avoir mal "communiqué"
leur projet, ou en d'autres termes mal "vendu" ce dernier... Mais en
réalité, le problèmes n'est-il pas surtout qu'on
n'ait jusqu'ici démontré une certaine incapacité
à faire preuve ne serait-ce que d'un minimum de subtilité
et de profondeur vis-à-vis de cette question, comme on tend
d'ailleurs à le faire pour à peu près tous les
autres enjeux de société ?... Et plus
précisément, le problème ne serait-il pas surtout,
et pour les souverainistes comme pour les fédéralistes,
que personne n'ait su jusqu'ici proposer une approche qui
puissent s'avérer ne serait-ce que moindrement
intéressante et invitante pour l'autre camp impliqué, et
pas juste pour le sien, justement ?...
****
Le problème est-il vraiment que
le Canada ait une personalité propre, et donc plus ou moins
indépendante de celle de ses provinces, ou plutôt qu'il en
soit venu à se doter d'une personalité envahissante et
dominatrice, bien que cela soit totalement opposé à
l'esprit même dans lequel ce pays a vu le jour, justement ?...
Autrement dit, le problème est-il vraiment que nous soyions
identifiés à un certain État
fédéral, en plus de nous identifier bien sûr notre
propre nation ?... Ou le problème n'est-il pas surtout qu'il
faudrait en fait changer la personalité même de cet
État fédéral, ne serait-ce que pour la ramener
vers ses propres origines, et donc vers sa raison d'être ?...
****
What if Canada was to step into provincial sovereignty only for such
things as environmental and social considerations ?... And what if that
influence was to simply take the form of an additional financing that
would be conditional to the application of some specific measures, but
only provided that the provincial government would decide to accept
this additional financing in the first place ?... In other words, what
if the federal policies could work just as any sound and functional
policy ?...
Thus, each province would have the license to apply the federal policy
in the way that would appear to it as being the most appropriate to its
own particular reality... Actually, each province would have the
leisure to decide whether to apply the federal policy or not, depending
on whether a province decides to accept in the first place the
additional financing that comes with that policy !... Then, each
province would be free to spend the federal money in the way it wants
to do so, but the federal government government would also be free to
dispense its money to a province only if it first agrees to take action
at a certain level... If everyone can be happy, how could there be a
problem after all ?...
In other words, if federalism was truly based on freedom of adherence
and on respect of diversity... How could it not be a good thing, then
?...
What if Canada was to realize that power cannot come from control and
imposition, but only from unity and harmony ?... And how could there be
genuine unity in a group if adhering to it is not voluntary ?... How
could there be harmony in a group if all members involved do not allow
each other to go their own way ?...
Samedi, 5 décembre 2009
Le FLQ, Pierre Falardeau, la loi 101 dans les Cégeps, la manie
à jouer de la carte identitaire, pour ne pas dire de la carte
ethnique... Le PQ aurait-il finalement rejoint les bas-fonds du
souverainisme québécois ?...
Vendredi, 4 décembre 2009
Je ne crois pas en être
encore revenu de constater la légèreté avec
laquelle les souverainistes du PQ et d'ailleurs ont pu raviver la
mémoire du FLQ, dont ils sont pratiquement allés
jusqu'à faire comme une sorte de monument de notre histoire. En
fait, je me demande pratiquement si je vais pouvoir en revenir un jour.
La question me semble pourtant claire : le terrorisme, quel qu'il soit,
peut-il vraiment être justifié ? Ou autrement dit, le fait
de tuer des civils peut-il vraiment être considéré
comme étant possiblement acceptable, au départ ?... Et,
juste au cas où il
pourrait tout de même s'avérer utile de le rappeler:
pense-t-on vraiment qu'un meurtre puisse faire avancer quelque cause
que ce soit ?...
En fait, je voudrais juste qu'on m'explique ceci : si personne ne
semble questionner le fait qu'un vilain terroriste comme Ben Laden soit
justement considéré comme étant un "pas
gentil", pourquoi alors serait-il donc considéré comme
étant plus "gentil" de tuer un civil du moment qu'il s'agisse
d'un Canadien anglais, ou tout simplement d'un ministre d'orientation
fédéraliste ?... Le terrorisme serait-il donc finalement
justifié, mais au Québec seulement ?... Ou n'y aurait-il
sur la planète que les Canadiens anglais et les
fédéralistes qu'il soit permis de tuer, finalement ?...
S'agirait-il donc d'une race inférieure, comparé du moins
à la nôtre qui peut-être se penserait assez
supérieure pour se croire permis d'en détruire une autre,
justement ?... Dans un cas comme d'en l'autre, pourrait-on juste me
dire alors sur quel terrain nous sommes en train de nous aventurer,
exactement ?... En fait, cherchons-nous simplement à imiter
Israël en considérant que l'inacceptable ne peut devenir
inacceptable que du moment que c'est nous qui le commettons ?... Ou
cherchons-nous carrément à nous faire les émules
des Nazis, en dressant un inventaire des races que l'on
détermine comme étant "inférieures", et en passant
en suite à l'élimination de ces dernières ?...
2 décembre 2009
Si rien ne semble avancer sur cette question, n'est-ce pas parce qu'il
commencerait peut-être
à être grand temps qu'on se mette un peu à voir les
choses autrement, et donc qu'on amène un peu de nouveau dans le
dossier ?...
****
Négocier avec le Canada
sans se garder la souveraineté comme dernière option,
cela semble revenir assez exactement à ne se garder aucune porte
de sortie... Et pourtant, si au départ on ne peut que
démontrer une fermeture totale et sans appel à l'option
fédéraliste, cela ne revient-il pas exactement à
ne se garder aucune porte d'entrée sur le processus qui pourrait
nous faire avancer dans ce dossier ?... Autrement dit, peut-on vraiment
concevoir que la souveraineté et le fédéralisme
puissent en fait aller l'un sans l'autre ?...
****
Quel était donc le grand mérite de l'Accord du Lac Meech
?... Ou plus précisément : en quoi exactement aurait-il
pu permettre de réconcilier le Québec avec le reste du
Canada, comme il s'était donné pour but de le faire ?...
Parmi les cinq clauses qui le constituaient, on en retiendra surtout
deux en particulier, qui sans doute portaient le plus d'espoir pour les
Québecois, tout en s'avérant les plus difficiles à
négocier face au reste du Canada : celle selon laquelle le
Québec serait une "société distincte", et celle
visant à "encadrer le pouvoir fédéral de
dépenser"... Si l'on peut considérer à la limite
que la première clause en est pratiquement venue à
être adoptée autrement, à travers la
résolution reconnaissant le Québec comme une "nation", on
reconnaîtra sans doute que c'est peut-être surtout la
seconde qui puisse éventuellement s'avérer la plus
susceptible d'ouvrir une piste qui pourrait mener le Québec vers
ni plus ni moins que sa propre auto-détermination, ne serait-ce
que pour donner un sens un peu plus tangible au fait que celui-ci soit
reconnu comme une nation, justement... Or, tout comme la
résolution sur la nation a su se faire adopter sans pour autant
avoir eu à passer par un changement constitutionnel, pourquoi
alors devrait-il en être autrement de la seconde clause
d'importance, ou autrement dit d'une démarche visant à
notre auto-détermination elle-même ?... En effet, ne
serait-il pas plus simple de convaincre un Parlement qui n'a d'autre
but que de séduire son éléctorat, surtout
québécois, plutôt que les premiers ministres
représentant des provinces aux intérêts
nécessairement divergents, sinon opposés ?... N'est-ce
pas justement ce que l'adoption de la résolution sur la nation
aura su démontrer ?... Pourquoi alors ne pas simplement
continuer sur cette voie, si l'on tient vraiment à faire avancer
ce dossier ?...
Il faudra sans doute s'y résoudre : il semblerait bien qu'il ne
fasse guère de sens de vouloir quitter une union sans avoir
d'abord tenté de la faire fonctionner, ne serait-ce qu'une
dernière fois !...
****
Suis-je souverainiste ?... Oui !... Suis-je
fédéraliste ?... Oui !... Y a-t-il une seule chose de
claire dans tout ça ?... Oui !... Et c'est que, dans notre
contexte politique actuellement fondé sur la division et sur la
chamaillerie, je suis quelqu'un qui n'existe tout simplement pas !...
Autrement dit : je n'ai juste "pas rapport" !...
Novembre 2009
Il semblerait donc qu'il nous reste au moins trois options : la
première chose à faire serait sans doute d'au moins
essayer de réformer notre fédération pour en
arriver à quelque chose qui ressemblerait un peu plus à
ce qu'on pourrait appeler une Confédération, dans
laquelle toutes les provinces retrouveraient essentiellement leur
souveraineté, y compris le Québec, bien entendu !... En
second lieu, advenant que tous ne veuillent pas retrouver leur
liberté au Canada, nous pourrions alors tenter de créer
plutôt un double État dans lequelle deux nations, tout au
moins, pourraient enfin se traiter d'égal à égal.
Enfin, il y a évidemment la souveraineté au sens ou on
l'entend le plus souvent par chez nous, à savoir celui
d'indépendance, ou autrement dit, de séparation. Mais ce
qui me semble ressortir le plus clairement de tout ça, c'est
surtout cette question : avant d'en arriver à la plus radicale
et donc la dernière de toutes les options qui nous sont
présentées, pourquoi ne pas au moins essayer d'abord de
faire
fonctionner
d'autres
options
démontrant
justement
plus d'ouverture sur
l'extérieur, et
surtout qui pourraient sans doute s'avérer plus praticables, en
réalité ?... Car en effet, si l'on cherchait d'abord
à rallier à notre cause l'opinion publique du Canada tout
comme celle de TOUS les Québecois, plutôt que de justement
commencer en s'y opposant et donc en luttant contre le courant, comment
cela pourrait-il ne pas naturellement nous avantager ?...
Tant qu'à vouloir la
souveraineté, pourquoi ne pas d'abord chercher à la
réaliser au sein d'un Canada uni ?...
****
Aren't many states in the USA just as
different from one another as Quebec can be from the rest of Canada,
anyway ?...
****
Devant les déboires toujours plus incroyables du gouvernement
Charest, comment l'incapacité du PQ à même
s'approcher du pouvoir pourrait-il s'expliquer autrement que par une
totale incapacité à inspirer confiance aux
Québécois, ou même à moindrement rejoindre
leurs préoccupations ?... Aussi pourri le gouvernement Charest
peut-il nous apparaître, le PQ ne devrait-il pas commencer
à s'inquiéter de ne pouvoir faire meilleure figure,
justement ?...
****
En proposant d'appliquer la loi 101 aux cégeps, le PQ ne se
trouve-t-il pas surtout à jouer avec le feu ?... Or, qui cela
risque-t-il donc de brûler, sinon lui-même ?...
****
Comment les souverainistes
québécois pourraient-il avoir
la moindre crédibilité si, avant que d'en arriver
à cette ultime option qu'est la séparation, ils ne
cherchent d'abord à justement donner une dernière chance
à un processus de réconciliation avec le Canada ?... Car
autrement, quel message se trouvent-ils au juste à donner au
monde ? Que "dès que ça chauffe un peu, vous n'avez
qu'à cesser de faire face à vos problèmes, et de
plutôt partir bouder dans son coin" ?... En d'autre termes,
allons-nous nous mettre à recommander à toutes les
nations, à la grandeur de la planète, de chercher
à se séparer à la moindre occasion ?... Car si
partout où il y a un
conflit il devrait y avoir une séparation, les pays ne
devraient-ils pas alors se mettre à se diviser à l'infini
?... Et en fait, qui pourrait prodiguer un tel conseil matrimonial
à deux personnes en couples, et ensuite se prétendre
l'ami de celles-ci ?... Et pourquoi alors ce qui est fou pour un couple
serait-il moins fou à l'échelle de toute une nation ?...
Ou autrement dit, quelle crédibilité un mouvement
souverainiste peut-il avoir quand son élan premier ne semble le
mener qu'à la séparation, plutôt qu'à
l'union ?... Et surtout, qu'est-ce que cela se trouve à
révéler sur la supposée ouverture d'un tel
mouvement, ainsi que sur sa portée supposément
universelle ?...
****
Si le Canada commençait par
réaliser sa propre souveraineté, ne serait-il pas alors
plus à même d'accorder la souveraineté à
propres provinces, comme certaines d'entre elles ont déjà
pu le demander ?...
Alors plutôt que de nous concentrer seulement sur notre propre
cas, pourquoi ne pas commencer par nous prononcer en faveur de la
souveraineté... du Canada !...
****
Je suis pour la souveraineté du Québec...mais pas
n'importe comment !... Et plus précisément, pas dans un
esprit de rupture, mais plutôt de libération et
d'émancipation !...
****
Je ne suis ni fédéraliste, ni souverainiste... Je suis
confédéraliste, ou autrement dit, pour la
souveraineté de notre province dans une
confédération unie !...
****
Pourquoi l'attachement au Canada devrait-il toujours être
perçu comme quelque chose de négatif, ou comme devant
tenir de la peur ?...
****
Pourquoi s'accrocher à un scénario de peuple conquis,
quand l'histoire de la Confédération n'en a jamais
été qu'une d'union et d'intérêts communs ?...
****
La centralisation du pouvoir, au
Canada, semble avoir longtemps cherché à maintenir
ensemble un Canada pluriel, là
où la supposée absence
d'une âme commune n'aurait justement pas pu le faire,
supposément... Et par ailleurs, une telle centralisation s'est
bien sûr avéré le meilleur prétexte pour
négliger l'identité respective des provinces, et de les
empêcher de se développer chacune dans le sens qui leur
soit propre, en bout de ligne... Or, se pourrait-il qu'un tel
modèle se trouve au départ à faire fausse route,
justement ?...
Car en effet, le Canada n'étant pas autre chose que la
collection d'une multitude d'identités, peut-il vraiment
espérer se trouver lui-même d'autre identité que
celle de la pluralité ?... Peut-il vraiment espérer se
développer autrement qu'en permettant aux diverses
collectivités qui le composent de justement s'épanouir
chacune dans leur propre spécificité ?...
****
Looking at Canada, it appears that nowhere is a "real Canadian" to be
seen... And yet, by respecting your neighbor in his difference, and
by even considering him for his very difference, couldn't one then get
to
become a "true Canadian", precisely ?...
****
Pourquoi ne pas tout simplement poursuivre et parachever le processus
de décentralisation dans lequel le Canada s'est en fait
déjà engagé ?...
****
Il
semblerait bien que le Québec et les autres provinces
canadiennes mènent en fait le même combat : celui visant
à défendre leur propre autonomie, et donc, jusqu'à
un certain point, leur propre
souveraineté !... Il se trouve seulement que, dans le cas du
Québec, tout au moins, on ne puisse qu'en faire une
priorité, tout simplement !...
****
Le PQ en serait-il réduit à toujours miser le tout sur
chacune de ses nouvelles sorties, en se disant toujours que "cette fois
ci, ça fonctionnera !", et que cela suffira donc à enfin
raviver la flamme souverainiste ?... Or, un tel comportement n'est-il
pas surtout typique d'un alcoholique incapable de s'empêcher de
sans cesse répéter le scénario de sa propre
rechute ?... Autrement dit, une telle attitude n'est-elle pas
plutôt pitoyable, en vérité ?...
En ne faisant que demander la tête de ses adversaires l'un
après l'autre, Pauline Marois pense-t-elle vraiment gagner
quelque crédibilité que ce soit ?...
****
Je suis autonomiste !... Et jusqu'au bout, tout simplement !...
****
Une des raisons premières de l'échec du
référendum de 1980 n'est-elle pas que René
Lévesque ait surtout tenté de ménager la
chèvre et le choux, en faisant miroiter la perspective de la
souveraineté tout en entretenant assez d'amiguité quant
au maintien d'une ouverture au canada, dans le but plutôt
flagrant de ne pas s'aliéner d'appuis ni d'un côté,
ni de l'autre ? Or, en laissant ainsi planer le doute des deux
côtés, n'a-t-on pas surtout laissé la porte grande
ouverte pour qu'il n'y ait en
bout de ligne que le doute qui
puisse justement triompher ?...
****
Louise Harel a émis ce commentaire intéressant, selon
lequel il serait important, en politique, de toujours garder le
contrôle de ses émotions, faute de laisser sortir une
bavure du genre de "l'argent et les votes ethniques" de Jacques
Parizeau, ne serait-ce qu'à cause de la perte de votes que cela
peut occasionner, comme justement dans le cas précédent,
qui selon Harel aura couté au moins 10 ans au PQ, avant que
celui-ci ne puisse se rattrapper... Mais ce qui est surtout
intéressant dans sa condamnation de la sortie infàme de
Parizeau, n'est-ce pas justement les raisons qu'elle invoque pour une
telle condamnation ? En effet, ce commentaire raciste n'était-il
inacceptable que parce qu'il faisait perdre des votes, ou le racisme ne
serait-il pas sensé être inacceptable en soi ?... Comment
Louise Harel a-t-elle donc pu oublier cela ?... Et pire encore, comment
ne voir dans cet accident historique qu'une question de "contrôle
de ses émotions" ?... Harel souscrirait-elle donc à cette
thèse selon laquelle Parizeau n'aurait que fait l'erreur de dire
tout haut ce qu'il pensait tout bas, comme cela ne serait pas
sensé pouvoir se faire en politique ?... Ou Louise Harel
serait-elle incapable de comprendre qu'il y a certaines choses qui ne
se disent pas, tout simplement ?...
Autrement dit, se pourrait-il qu'un certain aveuglement
idéologique empêcherait-il certains militants
souverainistes, et à commencer par les plus hauts placés,
de garder à l'esprit certaines considérations aussi
fondamentales que "le racisme, c'est mal" !?!... Ou aurait-il fallu que
Lucien Bouchard rappelle à plus d'un de ses anciens militants
les leçons de deux guerres mondiales, entre autres choses ?...
Ou la tâche pédagogique se serait-elle
avérée tout simplement impossible à surmonter ?...
Serait-ce justement pour cela entre autres qu'il aurait justement
abdiqué ?...
****
Je suis un hybride de deux
nations... Car après tout, pourquoi cela ne se pourrait-il pas
?...
****
Du moment que l'on considère
l'état du "mouvement" fédéraliste, tout
comme dans celui du mouvement souverainiste, peut-on vraiment
prétendre qu'on puisse un jour assister à un quelconque
réveil du "feu sacré" dans aucun des deux camps
concernés ?... S'il semble donc impossible qu'aucun des deux
camps puissent définitivement "l'emporter" sur l'autre, alors
à quoi bon demeurer justement "campé" sur ses posistions
?... Ce qui s'imposerait ne serait-il pas plutôt une
redéfinition, et donc une réorientation du débat
en question, puisque ce dernier semble manifestement nous faire avancer
de quelque façon que ce soit, ou du moins tant qu'il ne
demeurera qu'une stérile occastion de confrontation gratuite,
comme s'il n'y en avait pas déjà assez eu à la
grandeur de la planète, et depuis le début de
l'humanité ?...
****
Comment peut-on se dire "contre" les Anglais, quand c'est d'Angleterre
que nous provient l'ultime figure mythique, celle bien sûr du roi
Arthur !?!...
****
L'indécision des
Québécois par rapport à leur souveraineté
ne révélerait-elle pas surtout leur incapacité
fondamentale à nous engager dans une voie de rupture, et donc de
guerre ?...
Notre ambivalence
vis-à-vis de la question nationale ne démontrerait-elle
pas surtout que les Québécois constituent un peuple qui
soit bel et bien pacifiste dans l'âme, après tout ?...
****
Marois pense-t-elle vraiment pouvoir se
doter d'une crédibilité digne de ce nom en ne le faisant
qu'à l'intention du cercle restreint des "initiés" du
mouvement souverainiste ?... Pense-t-elle vraiment que c'est ainsi
qu'elle pourra rejoindre le reste de la population, qui lui seul
pourrait pourtant lui remettre le pouvoir ?...
Les souverainistes pensent-ils vraiment que leur mouvement soit en
pleine croissance, pour ne compter ainsi que sur leurs propres rangs
pour atteindre le pouvoir ?... En fait, se pourrait-il plutôt que
ces derniers se croient toujours vivre à une époque dont
il semble pourtant clair qu'elle soit totalement révolue ?...
Autrement dit, se pourrait-il que la plupart des souverainistes vivent
tout simplement dans le passé ?...
****
Le PQ semble avoir prouvé
qu'il a fini par développer une certaine expertise en tant que
parti de l'opposition, à force d'être forcé
à n'avoir que ce rôle à jouer... Mais en fait, ne
démontrent-ils pas de plus en plus que leur expertise ne fasse
justement que se résumer à cela, dorénavant ?...
****
Pour être un "vrai Québécois", faut-il vraiment
pouvoir se dire souverainiste plutôt que
fédéraliste ?... Ou le propre des Québécois
n'est-il pas justement de se sentir à cheval entre ces deux
options ?...
****
Si la fédération peut être vue comme un mariage
entre le Québec et le Canada anglais, alors avant de songer
à divorcer, ne devrait-on pas d'abord montrer qu'on aura
épluché toutes les autres options possibles avant d'en
arriver à cette ultime solution, comme on le ferait justement
dans tout mariage digne de ce nom ?..
****
Le PQ et le Bloc ont ceci en
commun qu'aucun des deux ne peut
réellement espérer être élu à
l'heure actuelle, mais que cela semble pourtant ne leur poser aucun
problème, dans la mesure où tous deux ne semblent pas plus
pressés qu'il ne le faut de reviser leur stratégie, se
contentant plutôt de toujours
s'en tenir aux mêmes positions et tenir les mêmes discours,
comme si le statu quo les accomodait plutôt bien, finalement. Or,
si leur but n'est pas de prendre le pouvoir afin d'agir
réellement, alors comment le statu quo pourrait-il justement les
servir, sinon en leur permettant tout simplement de
vivre à même nos impôts ?... À force de
supporter aveuglément la cause des syndicats et des
fonctionnaires, auraient-ils eux-mêmes fini par prendre
goût au fait de se voir garantir un poste d'où ils
ont tout le loisir de profiter du reste de la société ?...
****
La défaite de Louise Harel...
Et si cela ne faisait que confirmer une certaine perception, selon
laquelle le séparatisme québécois serait
définitivement entré dans un processus ne pouvant le
mener qu'à sa propre marginalisation ?...
En fait, un tel événement ne vient-il pas surtout prouver
qu'une telle perception est en train de s'avérer de plus en plus
clairement une réalité ?... Le souverainisme
québécois serait-il donc appelé à n'occuper
qu'une place marginale dans le nouveau paysage politique du
Québec ?...
****
Le PQ serait-il en train de se refermer
sur une vision
réductrice et donc divisive de ce que devraient être le
Québec et les Québécois ?... En serait-il
même venu à miser sur cette division pour ne chercher
ainsi qu'à plaire à une partie de la population, faisant
ainsi honneur aux tactiques qui ont fait le succès des partis
Conservateurs et Républicains, mais qui, dans son cas, ne
semblent servir d'autre cause que sa propre marginalisation (comme cela
semble d'ailleurs être devenu le cas aussi pour les
Républicains, dorénavant...) ?... Mais d'une façon
ou d'une autre, le PQ n'a-t-il pas clairement failli à
reconnaître et accueillir la population dans son ensemble ?...
Serait-ce donc pour cela qu'il ne semble plus même vouloir
écouter la population québécoise, de façon
à savoir ce que le Québec veut vraiment ?... Pensent-ils
pourtant servir la cause de qui que ce soit, en ne servant plus les
intérêts que d'une partie de la population qui semble
elle-même ne
pouvoir que s'avérer toujours plus marginale au sein du
Québec de demain ?... Comment le PQ peut-il penser assurer son
avenir en misant tout l'appui de groupes sociaux qui appartiennent au
passé ?...
****
Face à ses déboires qui
pourtant
semblent ne devoir s'avérer que toujours plus embarassants, le PQ ne semble-t-il pas virtuellement
incapable d'adopter d'autre
stratégie que
de toujours se remettre à "vendre la souveraineté" aux
Québécois ?... Cent fois sur le métier, remettez
votre ouvrage... Mais est-ce
là
vraiment la plus brillante philosophie qu'on puisse adopter du moment que ce qu'on fait semble ne mener
à
rien, et que les choses ne font en fait qu'empirer ?... Car en s'obstinant à ne faire que
toujours
répéter une politique qui pourtant ne lui aura fait
récolter que des échecs, qu'est-ce que le PQ
espère au juste récolter à présent, si ce
n'est toujours plus d'échec ?... Benjamin Franklin ne disait-il
pas que le comble de la stupidité était justement de
refaire toujours la même chose en espérant pourtant un
résultat différent ?... Et surtout, n'y
a-t-il pas quelque chose d'hautement prétentieux à
toujours juger ainsi, de façon implicite, que les
Québécois n'ont fait que se tromper depuis le
début, et qu'ils sont d'ailleurs plus fourvoyés
maintenant qu'ils ne l'ont jamais été ?...
Et si c'était plutôt le PQ qui se trompait depuis le
début, en se bornant à ne vouloir qu'imposer son agenda,
plutôt que d'essayer de comprendre au moins pourquoi celui-ci ne
passe pas auprès des Québécois ?...Et pourquoi le
PQ ne se
mettrait-il pas plutôt à essayer de savoir ce que
veulent au juste les Québécois, afin de ne pouvoir que
mieux leur accorder ?... Y a-t-il pourtant eu jamais d'autre
façon
pour
un
parti
de
se
faire
élire
qu'en
se
mettant
à
l'écoute
de
la
population
?...
Et
comment
un
parti
qui
n'écoute
que
lui-même
pourrait-il
aboutir
à
autre
chose
qu'à
se
voir
de
plus
en
plus
délaissé
par
la
population,
jusqu'à ce qu'il
en perde donc sa raison d'exister, et finalement son existence
même ?... N'est-ce pas
d'ailleurs ce qui déjà semble très bien parti pour
arriver ?... Combien de
défaites faudra-t-il donc au PQ qu'il ne peut rien sans
l'appui de la population, pas plus d'ailleurs que quelque parti que ce
soit ?...
****
Le PQ serait donc ouvert, sans plus,
à ce que Québec
Solidaire rejoigne ses rangs...
... Autrement dit, si Québec Solidaire le voulait vraiment, le
PQ daignerait peut-être considérer sa requête et
réintégrer dans "la famille" cette "brebis" qui
peut-être a pu s'égarer un peu...Ne voit-on pas
là l'attitude précise qui empêche justement
le PQ de regagner la confiance des Québécois ?... En
effet, tant
que ce parti ne semblera justement "pas plus pressé qu'il ne le
faut" de redevenir le parti des Québécois, comment
pense-t-il au juste que cela pourrait arriver ?... Et en se pensant
plutôt "au dessus de ses affaires", comment arriver à
autre chose qu'une défaite assurée ?...
****
Le PQ se serait-il vidé lui-même de tout ce qu'il a pu
avoir d'élan et de grandeur ?...
Octobre 2009
En votant pour le Bloc, que nous trouvons-nous à faire, sinon de
dire au Canada anglais : "S.V.P, décidez pour nous !"... Ne
devons-nous pas être le seul peuple au monde qui, sous le
prétexte même de défendre sa souveraineté,
n'aura pas su trouver mieux que
de demander à une autre nation de la dominer ?...
****
Pourquoi ne pas se remettre à avancer dans le sens de
l'idée originelle de René Lévesque, celle de la
souveraineté-association, plutôt que d'aller en fait dans
le sens
inverse, en ne recherchant que l'indépendance pure et simple ?...
****
Peut-on m'expliquer un peu le
mérite qu'il pourrait y avoir à s'agenouiller devant
Pierre Falardeau ?...
****
Hérouxville, Pierre Falardeau, le
FLQ... Pourrait-on m'expliquer où
le PQ va-t-il au juste dénicher
de telles sources
d'inspiration ?...
****
Je veux bien voter pour le parti de
René Lévesque, mais quand même pas pour un parti
qui semble vouloir plutôt se faire celui de Pierre Falardeau !...
****
Suis-je fédéraliste ou
souverainiste ?... Disons que je
suis ce qu'on pourrait plutôt appeler un
"confédéraliste"... Autrement dit, je suis surtout pour
l'élargissement et l'assouplissement du cadre
fédéral, de façon à ce qu'il en vienne en
fait à reconnaître en tout premier lieu la
souveraineté de ses propres États membres... Maintenant
si, pour quelque raison que ce soit, les autres provinces ne se
montraient pas toutes aussi intéressées à
réaliser leur propre souveraineté, disons que je me
montrerais de mon côté tout aussi prêt à ce
que l'on recherche plutôt une entente spéciale entre le
Québec et le Canada, qui permettrait alors à ces derniers
de reconnaître leur souveraineté réciproques sur la
base de l'égalité des nations, et ce tout en constituant
ensemble toujours un seul et même pays...
Car après tout, pourquoi l'union ne pourrait-elle pas aller de
pair avec la liberté ?... En fait, cela ne va-t-il pas de soi au
point de représenter le fondement même de tout couple qui
fonctionne d'une façon moindrement saine ?...
Et d'ailleurs, l'idée même du fédéralisme
n'est-elle pas à la base d'accomoder une variété
d'États membres dans leur variété
d'intérêts, en accordant à ces derniers une
certaine forme de souveraineté ?... N'y a-t-il donc pas en principe autant de
fédéralismes qu'il y a de fédérations ?...
Alors si pour nous la solution est bel
et bien de demeurer
dans
un
système
fédéraliste,
pourquoi
alors
ne
pas
rechercher
enfin
la
forme
de
fédéralisme,
ou
autrement
dit
de
souveraineté,
qui
nous
convienne
vraiment
?...
Pourquoi
ne
pas
trouver
un
fédéralisme
qui
soit
vraiment
propre
au
Canada
?...
Pourquoi
ne
pas
rechercher
une souveraineté qui soit celle
dont veulent vraiment les Québécois ?...
****
Comme si la réponse
définitive à cette question pouvait n'être
finalement qu'un oui ou un non, et seulement l'une ou l'autre de ces
deux options !... Comme si la moitié des Québécois
pouvait être totalement dans l'erreur, et ce depuis si longtemps
!...
****
Des espèces de mesures radicales
pour faire plaisir à "la base'"... Le PQ serait-il finalement
tombé exactement dans le même piège que les
Républicains aux États-Unis, ou en fait comme les
Conservateurs au Canada ?...
****
La diversité même des
cultures qui habitent le Canada ne
fait-elle pas de ce dernier un pays des plus intéressants,
justement ?...
****
Je suis un "fed-souverainiste"
!... Je refuse les barrières, à commencer par celles de
la petite guéguerre !...
Je suis pour le Québec, pour le Canada, mais contre la chicane
!... Je suis pour nul autre parti que pour celui de la
réconciliation !... Ce n'est pourtant pas si compliqué
que ça !...
****
Le PQ semble maintenant aussi
incapable de se distancer publiquement du FLQ lui-même que de
Pierre Falardeau... Or, si appuyer le PQ revient à appuyer le
FLQ, le PQ peut donc dire adieu à mon vote, tout au moins !...
****
Le PQ sembe avoir
décidé de prendre la voie de la radicalisation, et donc
de la marginalisation... Tant pis pour eux, et tant pis pour nous,
surtout !...
Et si l'on considère la facilité avec laquelle on se
remet à jouer de la carte identitaire et donc à
déraper, du moment que ressurgit la question des accomodements
raisonnables,
ne semblerait-il pas que le PQ, comme d'ailleurs l'ADQ, soient devenues maintenant des formations carrément xénophobes, et donc dangereuses, tout
simplement ?...
Mais surtout, en continuant encore et toujours de supporter
aveuglément le PQ, et en nous obstinant donc à ne penser
que manifester ainsi son appui à la souverainiste, n'est-ce
pas aussi cette radicalisation que l'on se trouve nous-mêmes
à endosser, en réalité ?...
****
À entendre les partisans du Bloc Québécois, il
serait davantage dans notre intérêt de faire entendre
notre voix d'une façon qui soit indépendante des partis
politiques capables de prendre le pouvoir, et donc en nous retirant
nous-mêmes de tels partis... Alors si un tel raisonnement se
tient le moindrement, pourquoi alors le Parlement de quelque
État que ce soit ne serait-il pas constitué que de
députés indépendants, plutôt que de
députés qui soient membres de partis, justement ?... Et
si dans tout le monde politique, et d'un bout à l'autre de la
planète, on semble plutôt avoir jugé qu'on soit
plus à même de faire entendre sa voix à
l'intérieur qu'à l'extérieur d'un parti du
pouvoir, cela signifie-t-il pour autant que le monde entier soit dans
l'erreur, à l'exception bien sûr du Bloc
Québécois ?...
****
S'il est clair que la démarche pour la souveraieneté
s'apparente en effet à un divorce, cela rend-il pourtant plus
acceptable de faire durer une union lorsque la passion n'y est plus, et
ce simplement par peur d'affronter les changements que cela pourrait
représenter ?...
****
Le problème, plutôt que de supposément être
la quête de notre souveraineté en tant que telle, ne
serait-il pas surtout que l'on ait cherché à entretenir,
et tant du côté du camp fédéraliste que
celui des souverainistes, une certaine perception selon laquelle cette
souveraineté ne pourrait se faire qu'au prix de notre union avec
le Canada ?... En effet, après que l'on ait vu de
véritables leaders comme Lévesque et Bourassa accorder un
soin capital à définir des concepts tels que la
"souveraineté-association" pour l'un ou le
"fédéralisme d'ouverture" pour l'autre, et qui
démontraient ainsi une préoccupation fondamentale
à nous assurer qu'en aucun cas il ne devrait en aucun cas il ne
devait justement être question de faire abstraction du
Québec plus que du Canada, n'a-t-on pas plutôt pu
assister, dès le départ de ce dernier, à une
totale dégringolade dans la sophistication des discours,
questionnements et enjeux qui sont proposés, pour voir
finalement le débat se résumer à un dilemme aussi
vulgairement fallacieux et intellectuellement abrutissant que :
"Québec ou Canada" ?...
Autrement dit, le problème n'est-il pas
précisément que l'on ait cherché à nous
faire croire qu'il nous faille justement faire un choix entre le
Québec et le Canada ?... Car après tout, cela ne
s'avèrerait-il pas à peu près aussi contre-nature
que d'avoir à choisir entre ses deux propres parents ?... Ou
entre sa main droite et sa main gauche ?...
Et d'ailleurs, le simple fait que l'on semble se retrouver dans une
telle situation n'indique-t-il pas en lui-même qu'il y ait
réellement quelque chose qui cloche, dans ce dossier ?... Et
plus précisément, la stratégie consistant à
entretenir un tel faux dilemme ne risquerait-elle pas surtout d'en
être une qui n'ait justement d'autre but que d'entretenir la
division, et donc la guerre plus qu'autre
chose, en réalité ?...
En fait, n'a-t-on pas spécifiquement cherché à
nous faire croire qu'il faille justement choisir entre l'une ou l'autre
de nos deux nations, dans le seul but de justement nous diviser sur la
question, de sorte que nous en venions finalement à n'appuyer
que l'un ou l'autre des deux camps impliqués ?... D'ailleurs, si
ces deux camps en sont si rapidement venus à s'opposer, n'est-ce
pas surtout parce que chacun de ces deux camps en est venu à
croire qu'il ne pouvait accroître son pouvoir qu'en ayant le
dessus l'un sur l'autre, plutôt qu'en essayant de travailler
ensemble de quelque façon que ce soit ?... Autrement dit, le
problème n'est-il pas surtout que ce soit la "logique" de la
guerre qui ait triomphé sur celle du dialogue, tout simplement
?...
Et pourtant, pourquoi soutenir quelque parti que ce soit si ce n'est
que la "logique" de la confrontation que l'on se trouve en bout de
ligne à supporter ?... Car en persistant à ne voir
toujours que deux camps qui s'opposent, ne fait-on pas alors que démontrer qu'on a été
manipulé avec succès par des élites qui n'avaient
justement d'autre but que d'entretenir une telle dynamique, en sachant
que la division ne pouvait que mieux servir leur intérêt
particulier, du moins pour un temps ?...
Et au bout du compte, pourquoi donc choisir d'autre camp que
celui de la réconciliation ?... Pourquoi choisir d'autre logique
que celle du dialogue, justement ?...
****
Le ""Non" originel", à savoir celui du référendum
de 1980, n'était-il pas ni plus ni moins qu'un "non" à un
dialogue sain entre deux nations qui soient justement assez matures
pour s'y livrer ?...
Et pourtant, les véritables penseurs originels de la question
nationale, à savoir de
grands leaders tels que Lévesque et Bourassa,
n'étaient-ils pas conscients plus que quiconque de la
prééminence d'un tel dialogue au dessus de toute autre
considération, et donc
de la nécessité que soit d'abord et avant tout reconnue la coexistence de deux
nations vivant côte à côte, et qui puissent donc
s'adresser l'une à l'autre d'égale à égale
?...
****
Le Québec a-t-il jamais été victime d'un
quelconque génocide de la part
du Canada, pour que l'on en vienne à voir comme impossible toute
perspective de réconciliation avec ce dernier ?... Pourquoi donc
ferions-nous comme si c'était nous qui avaient été
les victimes de ce
que les Acadiens ont pu subir, à deux pas de chez nous, et alors
même
que nous ne faisions nous-mêmes
que
bénéficier des bonnes grâces des Anglais, justement
?... Et si l'envie
de réparer un génocide nous démange tant, pourquoi
alors ne pas nous
insurger contre celui qu'ont pu vivre nos frères Acadiens,
plutôt que
de tout faire pour réécrire notre histoire de
façon à ce qu'on puisse
enfin faire pitié ?...
Pensons-nous vraiment qu'il soit si impressionnant en soi que l'on ait
été conquis ?... Pensons-nous en fait que l'on soit le
premier peuple
auquel cela a pu arriver ?... Et si ce qui nous dérange
vraiment, c'est
plutôt le fait d'être soumis à la domination d'un
autre et donc de
perdre le contrôle sur notre propre destinée, pourquoi
alors ne pas
nous porter à la défense de nos propres Premières
Nations, ou en
d'autres termes de ceux à qui ont réellement pu subir une
telle
oppression, et qui continuent en fait de la subir, et ce par notre
propre faute, et à l'intérieur de nos propres
frontières, par dessus le
marché ?... En effet, si la souveraineté des peuples nous
importe tant,
pourquoi donc ne pas commencer par la redonner à ceux auxquels
on
persiste pourtant à la nier ?
****
Septembre 2009
Pourrait-on seulement rêver
de
deux cultures qui pourraient mieux se marier que les cultures anglaise
et française ?...
Pourquoi vivre tout seul, quand on peut vivre en couple !...
Pour la souveraineté, mais pas
pour la séparation !...
****
Michael Ignatieff a dit : “Vous pouvez
être Québécois et Canadien, et dans le sens que
pous préférez !”... Quant à moi, si l’on
me demande si je suis souverainiste ou fédéraliste, je
répondrai de mon côté que je suis en fait l’un
comme l’autre, et dans le sens que vous préférez !...
****
La souveraineté avec ou sans
fédéralisme...
With or without you...
The way for Quebec : achieving its
sovereingty WITHIN OR WITHOUT Canada...
****
Pour un fédéralisme
souverain...
Un fédéralisme souverain,
ou la souveraineté dans le fédéralisme...
Là ou finalement on n’aurait jamais pensé aller...
N’est-ce
pas justement par là seulement que le changement puisse
réelleement passer ?... Car autrement, n’y a-t-il pas longtemps
que nous y aurions déjà pensé, et que le
problème aurait d’ailleurs
été réglé, si en fait il avait jamais pu en
venir alors à exister ?...
La question référendaire...
“Acceptez-vous que le
Québec devienne souverain, après avoir offert
formellement au Canada un nouveau partenariat
économique et politique, dans le cadre du projet de loi sur
l’avenir du Québec et de l’entente du 12 juin ? »
Il semblerait que les
Québécois acceptent toujours une telle proposition, et
dans une proportion avoisinant 50 % sinon plus, du moment qu’elle leur
est posée
telle quelle à travers un sondage, et ce jusqu’à
aujourd’hui.
Ainsi donc, la véritable question
serait peut-être plutôt s’avérer la suivante : “et
si cela se trouvait à être ce que les
Québécois
veulent vraiment, tout simplement ?... Et si, autrement dit, il
suffisait de leur poser la bonne question pour obtenir une
réponse positive ?...” Et surtout, si c’était justement
en remaniant une telle question
qu’on se trouvait plutôt à fausser les données ?...
Car en demandant aux Québécois de se prononcer sur leur
volonté de déclarer unilatérelement leur
indépendance
pure et simple, sous le prétexte de poser ainsi une question
claire, n’est-ce pas surtout une toute autre question que l’on se
trouve ainsi à présenter ?... Et si en fait
c’était plutôt un tel travestissement de la question qui
serait justement révélateur d’un certain désir de
manipuler la population afin d’en obtenir la réponse
souhaitée ?...
****
Pour une fédération
d’ouverture et de liberté...
Pourquoi le Canada devrait-il
centraliser autre chose que la décentralisation en
elle-même ?... Ce pays a-t-il pourtant été
conçu d’une autre
manière, ou a-t-il jamais pu fonctionner autrement ?...
Autrement dit, plutôt que de chercher de quelque façon que
ce soit à minimiser l’importance ou le rôle des
différentes entités
qui le composent, pourquoi le Canada ne chercherait-il pas
plutôt, et d’une façon qui ne saurait sans doute
être plus typiquement canadienne, à encourager à
travers lui l’expression même
de la diversité ? Car après tout, le Canada n’a-t-il
lui-même jamais eu d’identité autre que celle
décrite en fait comme étant ni plus ni moins qu’une
“mosaïque culturelle”
?... Pourquoi le Canada ne serait-il pas tout simplement fidèle
à lui-même ?...
Pourquoi le Canada chercherait à
centraliser quelque pouvoir que ce soit, plutôt qu’à
accomoder chacun de ses membres dans ses besoins respectifs, à
commencer par celui d’une certaine autonomie, sinon d’une
“souveraineté”, qui lui permette à ces derniers de
justement se développer comme ils l’entendent ?... Plutôt
que de tenter d’imposer
à ses États membres un modèle unique, pourquoi ne
chercherait-il pas plutôt à promouvoir
l’épanouissement de ceux-ci à travers l’expression de la
spécificité
propre à chacun d’entre eux ?... Pourquoi chercherait-il
à s’inventer une identité autre que la reconnaissance
même d’une pluralité d’identités ?... Pourquoi ne
démontrerait-il
pas ne vouloir d’autre uniformité que l’ouverture à la
différence, et d’autre règle absolue que la
liberté pour chacun de se développer dans le sens de
l’essence qui lui et
propre ?... Plutôt que de vouloir centraliser quoi que ce soit,
pourquoi ne chercherait-il pas plutôt à lui-même se
décentraliser, et démontrer ainsi qu’il ne peut y avoir
de pouvoir
plus grand que celui conféré par le respect de la
liberté d’être et de décider par et pour soi, ou en
d’autres termes, de la souveraineté de tous et chacun ?...
Plutôt que de s’accrocher à
un fédéralisme d’imposition, pourquoi ne pas plutôt
progresser vers un fédéralisme qui en soit
un de libération ?...
Sovereignty
From
Wikipedia, the free encyclopedia
(...)
Federations
In federal systems of government, sovereignty
also refers to powers which a state government possesses independently
of the
national government. Whether state sovereignty is superior to the
sovereignty of the national government or vice versa determines whether
the country is considered a federation (such as the United States) or a confederation (such as the Iroquois Confederacy). The
fact that both state and national governments can simultaneously be
sovereign is often explained
by reasoning that sovereignty ultimately flows from the people in both
cases. (WOW !!...) Controversy over states' rights ultimately
contributed to the start of the American Civil War. (See also states' rights).
Federation
From
Wikipedia, the free encyclopedia
This article is about federal states. For other uses, see Federation (disambiguation).
A federation (Latin: foedus, foederis,
'covenant'),
also
known
as
a
federal
state, is a type of sovereign state characterized
by a union of partially self-governing states or
regions united by a central (federal) government. In a federation, the
self-governing
status of the component states is typically constitutionally entrenched
and may not be altered by a unilateral decision of the
central government.
The form of government or
constitutional structure found in a federation is known as federalism
(see also federalism as a political philosophy).
It
can
be
considered
the
opposite
of
another
system,
the
unitary state. The government
of Germany with sixteen federated
Länder is an example
of a federation, whereas neighboring Austria and its Bundesländer was a
unitary state with administrative divisions that
became federated, and neighboring France by contrast has always
been unitary.
Federations may be multi-ethnic, or cover a large
area of territory, although neither is necessarily the
case. Federations are most often founded on an original agreement
between a number of sovereign states based on
mutual concerns or interests. The initial agreements create a stability
that encourages other common interests, brings the disparate
territories closer, and
gives them all even more common ground. At some time this is recognized
and a movement is organized to merge more closely. Other times,
especially when common cultural factors are at play such as ethnicity
and language, some
of these steps in this pattern are expedited and compressed.
The international council for federal countries, the Forum of Federations,[1] is based in Ottawa, Ontario. It helps share best practices amongst
countries with federal systems of government, and currently includes
nine countries as partner governments.
****
NDE : So, doesn't this actually say that a federation is supposed
to be nothing else than a union of sovereign states ?... How
interesting ?...
****
Other
forms
of
governance
The Swiss Confederation and its 26 cantons
[edit] Confederation
A confederation, in modern
political terms, is usually limited to a permanent union of sovereign
states
for common action in relation to other states.[4]
In Belgium, however, the opposite
movement is under way.[5] Belgium was founded as a
centralised state, after the French model, but has gradually been
reformed into a federal state by consecutive
constitutional reforms since the 1970s. Moreover, although nominally
called a federal state, the country's structure already has a
number of confederational traits (ex.
competences are exclusive for either the federal or the state level,
the treaty-making power
of the Federating units without almost any possible veto of the Federal
Government). At present, there is a growing movement to transform
the existing federal state into a looser confederation with two or
three constitutive
states and/or two special regions.[6]
By definition, the difference between a confederation and a federation
is that the membership of the member states in a
confederation is voluntary, while the membership in a federation is
not. A confederation is most likely to
feature these differences over a federation: (1) No real direct powers:
many confederal decisions are externalised by member-state legislation.
(2) Decisions on day-to-day-matters are not taken by simple majority
but by special
majorities or even by consensus or unanimity (veto for every member).
(3) Changes of the constitution, usually a treaty, require unanimity.
Over time these terms acquired distinct connotations leading to the
present difference in definition. An example of this is the United
States under the Articles of Confederation. The
Articles established a national government under what today would be
defined as a
federal system (albeit with a comparatively weaker federal government).
However, Canada, designed with a stronger
central government than the U.S. in the wake of the Civil War of the
latter, has always been called a Confederation by Canadians (also a Dominion and/or a Realm, but these do not bear
on the current discussion). Ironically, legal reforms, court rulings,
and political compromises have greatly decentralised Canada in
practice since
its formation in 1867.
****
NDE : Pourquoi, dès lors,
ne pas
simplement poursuivre le processus de décentralisation dans
lequel s’est naturellement engagé le Canada, de façon
à
le révéler en tant que véritable
Confédération, comme il d’ailleurs sensé
l’être depuis le moment même de sa création ?... Ou
autrement dit, pourquoi ne pas
simplement nous rapprocher enfin d’un modèle comme celui des
États-Unis, puisque c’est plutôt ce genre de modèle
plus décentralisé qui de toutes façons semble le
plus à
même de bien fonctionner, en réalité ?... Et
plutôt que de chercher à nous distinguer d’un tel
modèle en nous centralisant davantage, pourquoi ne nous
distinguerions-nous pas plutôt
en nous rendant encore plus décentralisés ? Ne nous
trouverions-nous pas ainsi à nous rapprocher surtout de l’esprit
d’une véritable Confédération, et donc de notre
pays en tant
que tel ?...
En fait, pourquoi ne pas tout simplement
respecter en fait l’esprit dans lequel a pris forme le Canada ? Car
après tout, celui-ci ne doit-il pas son existence même
qu’à la garantie qu’il offrait au départ d’accomoder une
pluralité d’identités dans leurs besoins respectifs ?...
Ne résulte-t-il pas de la quête d’une union qui soit
d’autant
plus harmonieuse qu’elle n’était au départ établie
que sur la base de certains intérêts aussi communs que
fondamentaux, tels la croissance économique ou la défense
nationale
?... Pourquoi donc ne pas respecter ce qui se trouve donc à
être l’esprit même de notre pays, et qui au fond semble
bien s’avérer ni plus ni moins que l’esprit même d’une
Confédération
? Ne serait-il pas temps que le Canada commence à honorer son
histoire et la raison même de son existence ?... Ne serait-il pas
temps que le Canada commence à présenter d’une
confédération
un peu plus que le nom ?...
****
Confederation
From
Wikipedia, the free encyclopedia
A confederation is an
association of sovereign member states, that by treaty have
delegated certain of their competences to common institutions, in order
to
coordinate their policies in a number of areas, without however
constituting a new state on top of the member states. Under
international law, a confederation respects the sovereignty of its
members and its constituting
treaty can only be changed by unanimous agreement.
A confederation in modern political terms is a permanent union of sovereign states for common
action in relation to other states.[1] Usually created by treaty but often later
adopting a common constitution, confederations
tend to be established for dealing with critical issues such as defense, foreign affairs, or a common currency, with the central government being
required to provide support for all members.
The nature of the
relationship among the states constituting a
confederation varies considerably. (Now, how
interesting is that, again !?!...) Likewise, the relationship between
the member states and the central government, and the distribution of
powers
among them, is highly variable. ( So what more could we be asking for
!?!...) Some looser confederations are similar
to intergovernmental organizations,
while tighter confederations may resemble federations.
(So it is possible to find some middle
ground in between these two extremes, and that even for a confederation
!... Now how interesting can that be ?...)
In a non-political context, confederation is used to describe a type of
organization which consolidates authority from other semi-autonomous
bodies. Examples include sports confederations or confederations
of Pan-European trades unions.
The word "confederation" refers to the process of (or the event of)
confederating; i.e., establishing a confederation (or by extension a
federation). In Canada, Confederation generally refers
to the Constitution Act, 1867 which
initially united three colonies of British North America (Province of Canada, Province of New Brunswick and Province of Nova Scotia), and
to the subsequent incorporation of other colonies and territories;
Canada, however,
is a federation, not a confederation.
****
Est-ce vraiment normal de se battre pour
ce qui est censé être une des propriétés
premières du système que nous nous sommes
nous-mêmes
donnés, à savoir ce qui est quand même sensé
être après tout ni plus ni moins qu’une
Confédération ?... Et du moment que l’on s’obstine
pourtant à nous battre
pour obtenir ce que nous sommes déjà sensés avoir,
comment alors ne pas voir en cela comme un désir de
perpétuer le combat en lui-même, plus qu’autre chose ?...
Et quant à
ceux qui persistent à vouloir toujours nous refuser ce qui
pourtant est notre droit depuis le tout début, comment voir dans
leur obstination autre chose qu’une pure tentative de s’accrocher
à un pouvoir
qui pourtant n’a jamais reposé sur quelque fondement que ce soit
!?!...
On top of the “two solitudes”, could
there actually be “two Canadas” coexisting together ?... More
precisely, could an original Canada of openness and harmony appear
to be gradually overshadowed by an “evil Canada”, that proves to be
just as close-minded as dominating ?... In other words, has the “true”
Canada got finally concelead concealed by something that could be said
to be
its very contrary ?...
Et si l’on regardait un peu ce qui se
passe chez nos voisins ?...
Et si l’on s’inspirait simplement d’une
forme de fédéralisme déjà moins
centralisée, à savoir les États-Unis
d’Amérique
?... En effet, entend-on parler aujourd’hui de quelque forme de
séparatisme que ce soit dans ce pays ?... Peut-on alors prétendre qu’une
fédération ne puisse garantir la souveraineté de
ses États membres, assez du moins pour que ceux-ci
n’éprouvent pas même
le besoin de considérer une éventuelle séparation
afin de retrouver une souveraineté ?...
Et surtout, à en juger par la
stabilité relativement impressionante que démontrent les
États-Unis à cet égard, peut-on penser
sérieusement
qu’une telle forme de fédéralisme
décentralisé, voire une véritable
Confédération, ne puisse être une formule qui ait
justement fait ses preuves, et qui à tout
le moins soit justement plus garante de stabilité qu’un
système où l’imposition d’un pouvoir centralisant aux
États membres ne fait qu’inviter ceux-ci à refuser une
autorité qui ne peut justement que poser une menace à
leur liberté,
ou en d’autre termes à leur souveraineté ?...
Et si une fédération assez
fortement décentralisée peut fonctionner, voire
même très bien fonctionner dans le cas des
États-Unis,
pour ce qui est d’y désamorcer d’avance à peu près
toute potentielle querelle de souverainetés, (et ce sans
même qu’il s’agisse pourtant d’une Confédération
d’États
véritablement souverains), alors pourquoi une telle
fédération ne devrait-elle pas fonctionner au moins aussi
bien dans le cas du Canada ?... La diversité ethnique et
culturelle serait-elle moins
importante au Canada, pour justifier qu’on y rechigne davantage
à l’idée d’y laisser les différents États
membres s’administrer par eux-mêmes ?... Et si justement la
pluralité
du paysage culturel canadien est sans doute supérieure à
celle qu’on peut observer aux États-Unis, alors comment se
fait-il donc que nous soyions ici plus centralisés, plutôt
que de l’être
moins ?... Qu’est-ce qui justifie donc que les Provinces ne
fonctionnent pas en fait comme de réels États, comme
d’ailleurs dans toute Confédération digne de ce nom ?...
La vraie solution du débat
national et consitutionnel ne serait-elle pas en fait la
reconfiguration de la Confédération canadienne en vue
d’aboutir à
un ensemble véritablement fonctionnel et harmonieux, et donc
basé sur une union d’États où
ceux-ci seraient aussi autonomes que possible, et donc pratiquement
souverains ?...
****
Et si l’on se fie à
l’expérience de la domination britannique au Royaume-Uni,
peut-on vraiment dire que nous soyions les seules qui aspirons tout au
moins à
une forme d’union plus souple avec l’élément anglais de
notre fédération, sinon à défendre notre
droit à l’auto-détermination face à ce dernier
?... Et si
l’Écosse comme l’Irlande, et d’ailleurs comme toutes les
colonies anglaise à commencer par l’Inde, ont manifesté
un besoin d’émancipation qui commence avant tout par un certain
affranchissement
de la tutelle anglaise, peut-on vraiment prétendre qu’il soit si
étrange que nous ressentions nous aussi le besoins d’aller dans
une telle direction ?...
****
“Les États
fédérés”... Quelle intéressante
catégorie pour inclure le Québec ! Et surtout, n’est-il
pas d’autant plus
intéressant que cette distinction vienne de nul autre que Jean
Charest lui-même (à Copenhague), et que ce soit lui qui
contribue ainsi à nous rappeler ce statut particulier qu’est
celui du Québec,
comme d’ailleurs de toute province du Canada, et qui lui a par ailleurs
été conféré à la naissance
même de la Confédération ?... N’est-ce pas
intéressant que
le Québec soit enfin défini non seulement en tant que
province, mais comme ce qu’il est vraiment, et donc pour ni plus ni
moins qu’un État, avec tout ce que cela est sensé
impliqué, à
commencer bien sûr par ce qu’on pourrait appeler la
souveraineté !...
****
Le rêve ultime pour le
Québec ne serait-il pas que celui-ci devienne finalement
“souverain dans le Canada” ?... Et si, au bout du compte, ce rêve
n’était
peut-être pas si fou que ça, justement ?...
Même qu’en fait, les
fédéralistes “fermés” ne devraient-ils pas y
penser à deux fois avant de dénigrer un tel rêve
comme
étant peu réaliste, voire impossible à
réaliser ? Car en posant un tel jugement, ne fait-on pas que
prouver que le Canada ne peut justement pas répondre aux
aspirations profondes des Québécois
? Ne fait-on pas que donner raison aux indépendantistes, en leur
faisant bien comprendre qu’il n’y ait de salut pour le Québec
qu’en dehors du Canada ?... Cet argument du genre “Dans le Canada,
point
de salut” n’est-il pas d’ailleurs le seul qui ait pu jusqu’ici nous
pousser à considérer conséquemment
l’indépendance comme étant la seule option valide qu’il
puisse nous rester,
comme on a pu le voir au second référendum, qui sans
doute ne fut pratiquement gagnant qu’en grande partie à cause de
la frustration engendrée par l’échec des accords de
Charlottetown
et du Lac Meech, auparavant ?... Les fédéralistes
“fermés” tiendraient-ils toujours autant à prouver au
Québec qu’il peut oublier pouvoir être entendu au Canada,
au risque d’en
arriver à voir ce dernier se briser pour de vrai, une fois pour
toutes ?...
****
La Confédération...
N’est-ce pas d’abord et avant tout notre projet à nous,
après tout ?...
****
La fédération canadienne
ne comporte-t-elle pas assez d’avantages, de la simple concurrence
entre deux systèmes de gouvernance aux échanges qui,
à plusieurs niveaux, ont lieu entre au moins deux nations
différentes et complémentaires ?... N’y a-t-il pas assez
d’avantages, surtout, pour justifier qu’au moins l’on essaie de laisser
à
ce système une chance de fonctionner avant de le balancer
à la poubelle ?...
Souveraineté et
fédéralisme... Pourquoi faudrait-il donc que ces deux
termes soient irréconciliables ?... Pourquoi ne seraient-ils pas
employés pour se renforcir plutôt l’un l’autre ?... Et
surtout, pourquoi ne se rabattre que sur une seule de ces deux options,
s’il apparaît qu’il soit justement possible de concilier l’une et
l’autre ?...
Ou autrement dit : pourquoi ne s’en tenir qu’à ne regarder qu’un
côté d’une pièce de monnaie, quand on pourrait
plutôt prendre la pièce au complet ?...
****
Se dire “souverainiste” n’est-il pas
souvent perçu que comme une façon de plus de se dire
Québécois ?...
****
Si l’on considère toutes les
mesures de “progrès national” qui ont pu être prises au
Québec à partir des années 1970, et surtout
à partir de l’arrivée au pouvoir du Parti
Québécois, peut-on vraiment prétendre que tout
cela aura été accompli en vain ?... Peut-on vraiment
prétendre que nous n’aurons
aucunement bénéficié de ces mesures d’une
façon fondamentale, et ce jusqu’à aujourd’hui ?...
****
En effet, les
peuples doivent d'abord exercer leur droit à
l'autodétermination à
l'intérieur de l'État parent. « Le principe de
l'autodétermination en droit international a
évolué dans le
respect de l'intégrité territoriale des États
existants. Les
divers documents internationaux qui étayent l'existence du droit
d'un peuple à l'autodétermination renferment
également des
déclarations au soutien du principe selon lequel l'exercice d'un
tel
droit doit être suffisamment limité pour prévenir
les menaces
contre l'intégrité territoriale d'un État existant
ou la stabilité
des relations entre États
souverains[21]. »
http://fr.wikipedia.org/wiki/Renvoi_relatif_%C3%A0_la_s%C3%A9cession_du_Qu%C3%A9bec